Vendredi 2 mars, la documentariste Marie Maffre filmait, comme elle le fait depuis un an, l’action du collectif Jeudi Noir, en l’occurrence l’occupation d’un immeuble rue de Châteaudun, à Paris. Las la police est intervenue et la réalisatrice a connu le même sort que les militants, comme elle l’explique à nos confrères de Télérama:
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« A plusieurs reprises, j’ai fait état de mon statut de réalisatrice et des raisons professionnelles de ma présence parmi eux. Rien n’y a fait. Comme quatre militants de Jeudi Noir, j’ai été placée en garde à vue au commissariat du IVe arrondissement. Comme eux, j’ai été fouillée, déshabillée, interrogée, et n’ai retrouvé ma liberté que samedi, en tout début d’après-midi. »
Sa caméra et ses rushs ont été saisis et pourraient servir à la Justice pour mettre en cause des membres de Jeudi Noir. La Société des réalisateurs de films et Reporters sans frontières se sont élevés contre ces pratiques.
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