L’image d’une campagne publicitaire de la maison Saint Laurent, parue dans le magazine Elle UK, vient d’être censurée par l’autorité de régulation de la publicité au Royaume-Uni (ASA), du fait de la maigreur apparemment maladive du mannequin photographié. L’ASA frappe un nouveau coup dans l’industrie de la mode. Après avoir censuré un pub Miu Miu qui montrait un modèle, d’apparence très jeune, prenant une pose […]
L’image d’une campagne publicitaire de la maison Saint Laurent, parue dans le magazine Elle UK, vient d’être censurée par l’autorité de régulation de la publicité au Royaume-Uni (ASA), du fait de la maigreur apparemment maladive du mannequin photographié.
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L’ASA frappe un nouveau coup dans l’industrie de la mode. Après avoir censuré un pub Miu Miu qui montrait un modèle, d’apparence très jeune, prenant une pose sexuellement suggestive, l’autorité britannique pour la régulation de la publicité rejette cette fois une publicité Saint Laurent pour « irresponsabilité ».
Le jugement donne raison à la plainte d’un lecteur du magazine Elle UK. Dans le jugement paru ce mercredi, l’ASA indique que le modèle arborait une « maigreur maladive »: « la pose de la mannequin, avec la disposition particulière des effets de lumière, attire l’attention vers le buste du modèle, où la cage thoracique est visible et proéminente ».
Un autre point, souvent utilisé pour dénoncer une minceur excessive, est la taille des jambes du modèle. Ici, l’autorité remarque que ses cuisses et ses genoux semblent être de largeur identique – donc particulièrement mince – et note également le « contraste entre l’étroitesse des jambes et ses chaussures à talon plateforme », qui renforce l’impression de maigreur physique .
Si l’ASA a spécifié que Saint Laurent n’était pas d’accord avec cet avis, la maison de couture française et le magazine britannique ont refusé de commenter le jugement plus avant.
Cette censure s’inscrit dans l’histoire agitée des publicités de la marque. Une vidéo promotionnelle pour le parfum Belle d’Opium avait été interdite en 2011, car le modèle semblait simuler l’absorption de drogue, alors qu’en début d’année la même agence a lavé une autre campagne pour Black Opium des plaintes qu’elle avait reçues contre la supposée « glamourisation » de ces mêmes drogues.
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