Selon les informations recueillies par les Inrocks, c’est une infirmière qui effectuait son dernier jour dans le service des urgences de l’Hôtel Dieu qui serait la principale suspecte dans l’intoxication qui a touché six soignants.
Mardi, six membres du corps médical de l’Hôtel-Dieu, à Paris, ont été intoxiqués par un neuroleptique versé dans le thermos de café de leur salle de repos. Victime de maux de tête, des vertiges et des nausées, ils ont dû être hospitalisés mais sont désormais hors de danger.
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Selon nos informations, l’auteur de l’empoissonnement serait une infirmière de l’établissement, affectée au service des Urgences. Elle a été interpellée par la police et placée en garde à vue mardi soir. Cette infirmière effectuait son dernier jour de travail dans le service qu’elle avait elle-même demandé à quitter pour des raisons inconnues. Victime de troubles psychiatriques, elle avait régulièrement été arrêtée ces derniers mois.
Mardi matin, elle a pris son service à 7h00 et a préparé le café pour toute l’équipe, autour de 8h30. Lorsque six membres de l’équipe soignante se sont senti indisposés, le rapprochement a été rapidement fait. Ce matin là, le café avait un curieux goût de pèche. Une plainte a été immédiatement déposée et les analyses ont confirmé la piste du café.
Les choses sont ensuite allées très vite, car l’Hôtel Dieu gère les urgences médico-judiciaires et entretient donc des rapports étroits avec la police. A l’arrivée des policiers, l’infirmière suspectée aurait quitté précipitamment le service.
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