Déjà condamné à trente ans de prison pour crimes sexuels, l’ex star du R’n’B R. Kelly se retrouve au cœur d’un nouveau procès, qui a lieu à Chicago depuis le 15 août.
Le chanteur, de son vrai nom Robert Sylvester Kelly, avait frôlé la perpétuité suite à son procès de septembre 2021 à New York, accusé de diriger un système d’exploitation de jeunes femmes, dont des adolescentes mineures. Il avait finalement été condamné à 30 ans de prison pour viols, prises de drogues forcées, emprisonnement, corruption, travail forcé et pédopornographie durant une période de 24 ans, entre 1994 et 2018. Un verdict à l’issue duquel le chanteur a fait appel, sans succès puisqu’il a été placé en détention à Brooklyn.
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Aujourd’hui, de nouvelles accusations pèsent sur l’ex-star du R’n’B : R. Kelly comparait au tribunal fédéral de Chicago pour la deuxième fois, cette fois-ci pour des vidéos pornographiques tournées avec des mineures. Il est notamment question d’une séquence dans laquelle le chanteur a une relation sexuelle avec une jeune fille de 14 ans dans les années 1990. En février 2002, une cassette VHS montrant Kelly en train de se livrer à des actes sexuels avec une jeune fille avait en effet été envoyée anonymement au journaliste Jim DeRogatis. Suite à un procès en 2008 à ce sujet, R. Kelly avait pourtant été acquitté puisqu’il avait réfuté les faits et que la femme, âgée aujourd’hui de 37 ans et appelée “Jane” au tribunal, avait alors refusé de témoigner contre lui.
“J’avais peur de dénoncer Robert. (…) J’avais honte.”
Mais devant le tribunal, ce mercredi 17 août, la femme a cette fois affirmé que R. Kelly l’avait influencée sur ce qu’elle devait dire devant le grand jury en 2008 : être “forte et sévère” en niant leur relation et son apparition dans l’enregistrement. Lors du procès en cours, elle justifie son mensonge sous serment de l’époque en disant : “J’avais peur de dénoncer Robert. Je ne voulais pas non plus que cette personne soit moi. J’avais honte.” Sont par ailleurs impliqués dans l’affaire en tant que complices : Derrel McDavid, son manager de l’époque, et son ex-employé Milton “June” Brown.
L’affaire est en cours.
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