La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dénonce le fait que le risque de choc toxique n’est pas toujours précisé sur les notices d’utilisation.
Si on sait depuis un moment que les tampons peuvent entraîner de graves chocs toxiques pour les femmes les utilisant – lesquels peuvent créer de graves séquelles, allant de l’amputation jusqu’au décès – c’est la même chose pour les coupes menstruelles en cas de mauvaise utilisation. Or, d’après les informations de Franceinfo, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) alerte sur le fait que ce risque de choc toxique – c’est-à-dire le développement d’une bactérie pouvant produire une toxine, laquelle peut être mortelle – n’est pas toujours écrit sur les notices d’utilisation de ces coupes, qui s’introduisent dans le vagin.
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#enquêteDGCCRF
Pour garantir la sécurité de leur utilisation, la DGCCRF contrôle les produits d'hygiène féminine. A l'occasion de la journée mondiale de l'hygiène menstruelle : focus sur les résultats de son enquête relative aux coupes menstruelles.
👉 https://t.co/7nL4bOoRJC pic.twitter.com/IlhsFHNQ8F— DGCCRF (@dgccrf) May 28, 2020
Une alerte de l’Agence nationale de sécurité sanitaire
De plus en plus prisée par les femmes ne souhaitant plus utiliser de tampons ou de serviettes hygiéniques – ces dernières contenant elles aussi des substances toxiques -, la coupe menstruelle est en outre plus écologique car réutilisable une fois lavée. Mais là où certaines notices affirment qu’une coupe peut être portée 4 à 12 heures voire toute la nuit, les autorités sanitaires, elles, préconisent de ne pas dormir avec et de la garder 8 heures maximum. D’où les inquiétudes de la DGCCRF, qui déplore le manque de réglementation à ce sujet.
En janvier 2020, un rapport l’Agence nationale de sécurité sanitaire avait par ailleurs mis en exergue le fait que des traces de substances chimiques avaient été retrouvées dans des coupes menstruelles, et que le risque de choc toxique concernait toutes les protections périodiques internes, coupes menstruelles incluses.
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