Le PDG du groupe franco-suisse LafargeHolcim, Eric Olsen, ne cille pas. Dans une interview à l’AFP, le patron du géant du ciment se dit prêt “à fournir nos matériaux de construction pour tous types de projets d’infrastructures aux Etats-Unis“, y compris donc le mur anti-clandestins que Donald Trump souhaite construire entre son pays et le Mexique. Evalué […]
Le PDG du groupe franco-suisse LafargeHolcim, Eric Olsen, ne cille pas. Dans une interview à l’AFP, le patron du géant du ciment se dit prêt « à fournir nos matériaux de construction pour tous types de projets d’infrastructures aux Etats-Unis« , y compris donc le mur anti-clandestins que Donald Trump souhaite construire entre son pays et le Mexique.
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Evalué à plusieurs dizaines de milliards de dollars, ce projet colossal est évidemment juteux. Mais aussi très controversé. Le président du Mexique a annulé sa rencontre avec Trump fin janvier en raison de ce mur. L’ancien président du Mexique, Vincente Fox, l’a pour sa part qualifié de « monument raciste ».
Trump may ask whoever he wants, but still neither myself nor Mexico are going to pay for his racist monument.
Another promise he can't keep.— Vicente Fox Quesada (@VicenteFoxQue) January 6, 2017
« Nous n’avons pas d’opinion politique »
Mais Eric Olsen persiste : « nous sommes le premier cimentier aux Etats-Unis (…). Nous sommes ici pour soutenir la construction et le développement du pays ». Sa participation à ce projet pourrait entacher la réputation de son groupe, mais il se défend en disant ne « pas faire de politique » :
« Nous sommes ici (aux Etats-Unis) pour servir nos clients et répondre à leurs besoins. Nous ne sommes pas une organisation politique. »
De toute façon, LafargeHolcim ne vend pas directement aux consommateurs, il s’estime donc à l’abris d’un éventuel boycott populaire. « Nous n’avons pas d’opinion politique », martèle encore le PDG…
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