C’est l’histoire d’un Allemand et d’un Polonais qui découvrent un train nazi rempli de trésors. Si l’annonce ressemble à une blague, “elle est tout de même prise au sérieux par les autorités”, selon Libération. Ce train blindé contiendrait des pierres précieuses, de l’or et des tableaux de valeur. À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il aurait mystérieusement disparu […]
C’est l’histoire d’un Allemand et d’un Polonais qui découvrent un train nazi rempli de trésors. Si l’annonce ressemble à une blague, « elle est tout de même prise au sérieux par les autorités », selon Libération.
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Ce train blindé contiendrait des pierres précieuses, de l’or et des tableaux de valeur. À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il aurait mystérieusement disparu dans la région de Walbrzych, une ville polonaise proche de la frontière tchèque.
L’annonce n’est pas passée inaperçue du côté des chasseurs de trésor. Les légendes sur les disparitions de trains en mai 1945 lors de la déroute des nazis face à l’armée Rouge, attirent de nombre d’entre eux. Ces derniers cherchent notamment du côté des constructions souterraines allemandes construites par les nazis entre 1943 et 1945, où Hitler avait d’ailleurs installé l’un de ses Q.G. Rappelant que le site pourrait être miné, le gouvernement polonais cherche à calmer l’effervescence des chercheurs de trésors.
Aucune preuve avérée
Si les autorités locales comme nationales confirment l’existence de ce train, « aucune preuve matérielle de son existence n’est citée » dans les déclarations publiques, pointe Libération. Joanna Lamparska, auteure de plusieurs livres sur les énigmes historiques de la Basse-Silésie (région où aurait été retrouvé le train) ne croit pas en la rumeur. Elle pense qu’il s’agit plutôt du résultat d’un « emballement médiatique » dû à internet :
« Les Allemands consignaient soigneusement tout ce qu’ils faisaient dans des documents, y compris leurs crimes. On n’en a trouvé aucun sur ce train. »
Si cette découverte était avérée, le butin reviendrait à l’État polonais. Mais les deux découvreurs ne sont pas de cet avis. « Ils demandent 10% de sa valeur avant de révéler l’endroit où il se trouve… ce qui explique pourquoi la localisation n’a pas encore été précisée », conclut Libération.
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