Invité ce lundi 3 décembre dans la matinale d’Europe 1, le porte-parole des gilets jaunes de Paca a appelé à « une démission du gouvernement » pour avoir à la tête du pays « un véritable commandant ».
« Un véritable commandant. » Invité ce lundi 3 décembre à la matinale d’Europe 1, Christophe Chalençon, porte-parole des gilets jaunes de Paca a appelé à « une démission du gouvernement » pour avoir à la tête de la France « un véritable commandant, comme le général De Villiers ».
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le porte-parole des #GiletsJaunes Christophe Chalençon appelle à "une démission du gouvernement" pour avoir à la tête de la France "un véritable commandant, comme le général De Villiers" @nikosaliagas #europe1 pic.twitter.com/nuiBvpPicz
— Europe 1 (@Europe1) December 3, 2018
« Le problème, tout le monde le survole. Tout le monde veut mettre une petite rustine à une chambre à air qui est très crevée », a déclaré le porte-parole en préambule. « Le fond du problème, c’est les quarante années de politiques qui nous ont conduits à cet état », a-t-il poursuivi avant d’ajouter : « Edouard Philippe essaie de négocier quelques poignées de cacahuètes, mais le mal est beaucoup plus profond. Nous demandons la démission du gouvernement actuel », a insisté le porte-parole du mouvement des gilets jaunes avant de demander son remplacement par un « véritable commandant, une femme ou un homme qui va prendre en main le devenir de la France sérieusement. Parce que si rien n’est fait aujourd’hui, je pense qu’aux européennes, nous ouvrons un large chemin à l’extrême droite. »
« Il est temps que le gouvernement soit disqualifié »
« Il est temps que le gouvernement soit disqualifié, et je verrais bien un général De Villiers à la tête du gouvernement, un homme de poigne. Il a servi la France, que ce soit de gauche ou de droite », a-t-il conclu sérieusement. Évincé par Emmanuel Macron, Pierre De Villiers a démissionné avec fracas de son poste de chef d’Etat-Major en juillet 2017 après une série de désaccords sur le budget militaire. Fait sans précédent sous la Ve République, cette démission avait été la première crise majeure du quinquennat d’Emmanuel Macron.
{"type":"Banniere-Basse"}