Le site Videogum propose dans sa rubrique You Can Make It Up, un monde alternatif avec des peoples en mode crado. Ils ont donc imaginé ce qui se serait passé si Mickey Rourke avait remporté l’Oscar du meilleur acteur. Et c’est plutôt golri.
Traduction de You Can Make It Up.
Mickey Rourke arrive à la fête organisée par le magazine Vanity Fair comme si ses pieds étaient des nuages. Al Gore vient lui faire un check. Quelqu’un laisse tomber un verre de champagne, et même si c’est probablement un accident (d’ailleurs c’est effectivement un accident), Micky aime penser que c’est parce qu’on l’a reconnu. Lui, le plus grand acteur de tous les temps. Penelope Cruz le rejoint et ils se mettent à mêler leur statuette en mode bisous. « Arrête Penelope, » dit Mickey Rourke après quelques secondes. « Tu vas défigurer mon bébé. » Mickey Rourke embrasse son Oscar sur la bouche. Il est plein de vie et de cocaïne et totalement saoul à cause de l’alcool. Prince le croise et lui donne une tape d’athlète sur les fesses. Mickey Rourke va aux toilettes et vomit, il est tellement heureux.
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« Mickey, sors de là, on doit te prendre en photo, » appelle son attaché de presse resté sur le seuil des commodités. Will Smith est debout devant un urinoir. Il quitte son pénis du regard. « T’es un winner, Mickey Rourke. » Mickey Rourke donne une claque dans le dos de Will Smith qui envoie probablement plein de pipi partout. C’est pas grave.
Mickey Rourke a les doigts gras, la faute aux plateaux de hors d’oeuvres qui lui tournent autour. Il s’essuie sur les costumes des gens qui ne disent strictement rien. La nourriture lui donne des gaz mais il s’en fiche. Il pourrait probablement en tirer un Oscar. Mickey Rourke se tient debout sur une table et essaye de danser, même si ça ressemble plutôt à un vieux monsieur avec des problèmes nerveux cherchant une canne. C’est pas grave. Bob Hoskins est là. Mickey Rourke hurle « Bob Hoskins ? Qu’est ce que tu fais ici putain ? » En fait, il en a rien à cirer. Le champagne n’était pas très bon mais il en a beaucoup bu. Une fille est venu lui glisser un petit bout de papier avec son numéro de chambre d’hôtel dessus. « Va te faire foutre, honey » lui dit Mickey Rourke. « Ce soir, c’est ma nuit. Qu’est ce que tu as fait dans ta vie toi ? » Elle lui lance un regard torve et il répond d’un revers de main. Pschttt ! Elle pschtt.
Les gens lui demandent ce qu’il va faire maintenant. Mickey Rourke répond « à votre avis ? Rien. » Il a gagné l’Oscar du meilleur acteur. Pas celui des meilleures blagues de soirée. Il continue cependant de lâcher des pets dans la pièce. Probablement quelque chose comme un prout à chaque fois qu’il s’arrête. Et plusieurs quand il marche. Il pose son bras sur l’épaule de Julia Roberts et lui murmure un truc à l’oreille. Elle fait un pas en arrière et lui sourit. Le lendemain, Mickey reçoit une lettre de l’avocat de Julia.
Joe Pesci parvient à le coincer près d’un mur.
« Fais gaffe, Mickey, » dit Joe Pesci.
« Qu’est ce que tu racontes, Pesci ? » demande Mickey.
« Prends soin de toi. Tu dois être malin. » Et Joe Pesci de s’en aller sur ses stupides jambes de Hobbit. « Va te faire voir, Joe Pecsi. » marmonne Mickey Rourke. Il regarde ensuite ses mains pour être sûr qu’il tient encore son Oscar et que Joe Pesci ne le lui a pas volé. Il devrait probablement consulter un docteur parce qu’il ne les sent plus du tout ses mains. Mais ce sera pour plus tard. Ce soir, c’est la fête et Mickey Rourke en est le boss. A un moment, il se casse la binette à travers une vitre. Mickey Rourke commande une pizza qu’il se fait livrer à la soirée et il l’avale avec du champagne. Une fille qui prétend avoir posé dans le Playboy de ce mois-ci vient lui demander s’il comptait lui offrir un verre. « Mais qu’est ce que tu racontes ? C’est open bar. » Elle fait une petite moue. « En plus, » ajoute Mickey Rourke, « qui n’a pas été dans le Playboy de mois-ci ? » La fille s’en va. Mickey Rourke fait un signe « peace » à Tom Hanks.
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