Un mois après les attentats contre Charlie Hebdo et l’épicerie casher de la Porte de Vincennes, le dessinateur Joann Sfar a dévoilé ses dessins sur le Huffington Post. Intitulé “Si Dieu existe”, le carnet débute avec un croquis du Chat du rabbin, l’un des personnages les plus connus de Joann Sfar, et il est accompagné […]
Un mois après les attentats contre Charlie Hebdo et l’épicerie casher de la Porte de Vincennes, le dessinateur Joann Sfar a dévoilé ses dessins sur le Huffington Post. Intitulé « Si Dieu existe », le carnet débute avec un croquis du Chat du rabbin, l’un des personnages les plus connus de Joann Sfar, et il est accompagné d’un texte expliquant les raisons qui ont poussé l’illustrateur à rejoindre la rédaction du Huffpost.
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« Je n’ai rien à dire. Je n’ai pas de message à transmettre, pas plus que de vision définitive du monde », écrit-il dans ce texte assez poignant où il évoque également ses souvenirs du mercredi 7 janvier, lorsqu’il a pris connaissance de la tuerie de Charlie Hebdo. « Comme tout le monde j’ai fait un dessin idiot avec un crayon contre une kalachnikov. »
Joan Sfar déclare intégrer l’équipe du Huffington Post par « besoin d’amis », « besoin de faire partie d’un journal ». Et se souvient comme le rassemblement gigantesque du dimanche 11 janvier lui a fait du bien. « Je suis en vrac et paumé, comme vous, j’imagine. J’ai mesuré, le 11 janvier, comme quatre millions de paumés, dès qu’ils se rassemblent, se sentent mieux. Ces pages servent sans doute à ça : se sentir mieux ensemble. » Et d’ajouter : « Si vous voulez, je suis là pour longtemps. »
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