C’est ce qui s’appelle du “green washing”, ou “verdissage” en français. Cette technique marketing qui consiste à laver l’image de marque d’une entreprise en lui donnant une conscience écologique. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une firme, mais d’un entrepreneur norvégien milliardaire du nom de Kjell Inge Rokk. Celui dont la fortune est estimée à presque 1,8 […]
C’est ce qui s’appelle du « green washing », ou « verdissage » en français. Cette technique marketing qui consiste à laver l’image de marque d’une entreprise en lui donnant une conscience écologique. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une firme, mais d’un entrepreneur norvégien milliardaire du nom de Kjell Inge Rokk.
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Celui dont la fortune est estimée à presque 1,8 milliard d’euros n’est pas qu’un simple chef d’entreprise. Selon un journaliste américain qui a consacré une biographie à Kjell Inge Rokk, l’homme d’affaires norvégien « est le premier à avoir importé le capitalisme agressif à l’américaine ». Après avoir échoué au baccalauréat à cause d’une dyslexie, il a pris les voiles pour travailler dans les ports de Seattle. Il revient quelques années plus tard pour bâtir son empire. Le groupe industriel Aker Solutions produit essentiellement du pétrole, du gaz et du forage offshore.
Un navire de 181 mètres
S’il n’a pas précisé le montant qu’il souhaite consacrer au projet, Kjell Inge Rokk a indiqué au quotidien norvégien Aftenposten le 2 mai dernier qu’il allait consacrer la « majeure partie de ce qu’il a gagné » à combattre la pollution des océans. Plus particulièrement la présence de produits en plastique, estimée à 9,5 millions de tonnes, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
http://www.youtube.com/watch?v=IN0MHPnRYWc
Le Norvégien n’a pas précisé le montant qu’il aimerait dédier au projet. Pour le moment, la seule chose concrète que l’on sache, concerne la construction d’un navire de 181 mètres de long destiné à des recherches et de opérations de nettoyage dans tous les océans, comme l’explique la vidéo ci-dessus. Ce navire permettra entre autre de transporter une trentaine de personnes, plus 60 chercheurs et un laboratoire.
Pour mener à bien son projet, M. Rokke a décidé de collaborer avec l’ONG WWF (World Wide Fund for Nature). Même si la référente norvégienne de l’ONG admet que les activités de l’entreprise ne correspondent pas à celles de WWF , elle assure qu’elle continuera « à defendre son point de vue quand nous ne serons pas d’accord ». Elle ajoute : « Mais sur ce projet, nous travaillerons collectivement pour essayer de faire avancer les choses dans la bataille environnementale. »
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