Folle de rage après la révélation de la relation entre Julie Gayet et François Hollande, Valérie Trierweiler aurait saccagé le bureau présidentiel. Coût des dégâts ? Trois millions d’euros. C’est la fausse information propagée par un blogueur de droite.
Plus de 5000 retweets, des milliers de likes sur Facebook, la rumeur enfle sur les réseaux sociaux. Folle de rage après la révélation de la relation supposée entre Julie Gayet et François Hollande révélée par Closer, Valérie Trierweiler aurait saccagé le bureau présidentiel. Coût des dégâts ? Trois millions d’euros.
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A l’origine de cette rumeur, le blog Lecolonel.net qui affirme tenir le témoignage d’un un haut fonctionnaire du Mobilier national qui aurait assisté à la scène :
« Les dégâts sont estimés à trois millions d’euros, compte tenu de la grande valeur patrimoniale de ce mobilier d’art et du coût de la restauration pour ce qui est réparable. »
Contacté par Les Inrocks, Le Mobilier national dément « catégoriquement l’information » et affirme qu’il s’agit d’un « récit tout à fait farfelu ».
A l’origine de la rumeur ?
C’est un blog qui a lancé la rumeur le 21 janvier dernier en publiant un « témoignage brut de décoffrage » d’un homme qui serait haut fonctionnaire du Mobilier national. La scène ressemble à s’y méprendre au film Le Bon plaisir de Francis Girod dans lequel Jean-Louis Trintignant – qui interprète le président de la République – casse de rage de la porcelaine de Sèvres.
http://www.dailymotion.com/video/xwu2pz
Derrière ce blog, on trouve Régis Ollivier, un militaire à la retraite qui se déclare « de droite » et ancien militant au sein du RPR.
Interrogé par Les Inrocks, il déclare :
« C’est une information qui avait été publiée par un de mes abonnés sur ma page Facebook. Après avoir réfléchi durant une nuit, j’ai décidé de publier cette information. »
Quand on l’interroge sur l’identité de la personne qui lui a envoyé ce témoignage farfelu, il répond : « Vous savez ce que c’est que l’information, je ne révèle pas mes sources ». Puis quand on le questionne pour savoir s’il a pris la peine de vérifier l’authenticité des faits : « Je ne suis pas journaliste, j’ai trouvé que le récit était suffisamment détaillé pour être publié en l’état, tout est à prendre au conditionnel hein ».
Depuis sur les réseaux sociaux, la rumeur fait florès et des sites comme Economie.matin.fr (dont le directeur de la rédaction est Jean-Baptiste Giraud) ou l’observatoire du mensonge l’ont relayé complaisamment sans chercher à en vérifier l’authenticité. Aujourd’hui, Régis Olivier (alias Le Colonel) affirme avoir reçu une menace de poursuite judiciaire de la part de la famille Trierweiler et promet de bientôt mettre son blog « en sommeil ».
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