“La privation des libertés de monsieur Julian Assange est arbitraire“, a annoncé dans un communiqué publié le 5 février 2016 le “groupe de travail concernant la détention arbitraire” (dit WGAD) missionné par les Nations unies. “Selon notre opinion, monsieur Assange a le droit à sa liberté de mouvement et à des dommages et intérêts“, continue-t-il. Si la […]
« La privation des libertés de monsieur Julian Assange est arbitraire« , a annoncé dans un communiqué publié le 5 février 2016 le « groupe de travail concernant la détention arbitraire » (dit WGAD) missionné par les Nations unies. « Selon notre opinion, monsieur Assange a le droit à sa liberté de mouvement et à des dommages et intérêts« , continue-t-il.
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Si la décision de ce groupe de travail, chargé de se prononcer sur des « violations des droits fondamentaux« n’est pas légalement contraignante, elle a un poids symbolique important.
Reclus depuis 2012 dans l’ambassade équatorienne
Le lanceur d’alerte et fondateur de Wikileaks Julian Assange vit cloîtré dans l’ambassade de l’Equateur à Londres depuis 2012. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen pour des accusations de viol en Suède, lancées au milieu de l’année 2010. Il refuse de s’y rendre de peur d’être extradé aux Etats-Unis où il risque la prison à vie pour avoir divulgué des documents militaires classifiés.
Interrogé avant cette décision dans la matinale de France Inter, Julian Assange confirmait qu’il espérait quitter l’Angleterre pour un autre pays (qu’il ne pouvait pas mentionner pour des questions de sécurité) mais qu’il avait besoin de son passeport, confisqué par les autorités britanniques « il y a cinq ans et demi« .
« Si je l’emporte et s’il est reconnu que les parties étatiques ont agi illégalement, j’attends la restitution immédiate de mon passeport et la fin de toute nouvelle tentative de m’arrêter », avait-t-il déclaré la veille de la publication du communiqué de l’ONU.
Il tiendra une conférence de presse à midi ce 5 février.
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