Alors que l’Iran a annoncé la tenue d’un concours de caricatures de l’Holocauste en réponse à la dernière une de Charlie Hebdo, la tension monte d’un cran au Pakistan. L’ancien ministre des Chemins de fer et actuel député du Parti national Awami, Ghulam Ahmad Bilour, a déclaré lundi qu’il offrirait 200 000 dollars de prime […]
Alors que l’Iran a annoncé la tenue d’un concours de caricatures de l’Holocauste en réponse à la dernière une de Charlie Hebdo, la tension monte d’un cran au Pakistan. L’ancien ministre des Chemins de fer et actuel député du Parti national Awami, Ghulam Ahmad Bilour, a déclaré lundi qu’il offrirait 200 000 dollars de prime à celui qui tuerait l’actuel propriétaire de Charlie Hebdo.
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S’il ne le mentionne pas, tout porte à croire qu’il s’agit de Riss, devenu directeur de la publication et gérant du journal satirique depuis l’attentat du 7 janvier.
Bilour a également précisé qu’il proposerait 100 000 dollars aux familles des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly, expliquant : « J’avais déclaré que je ne tolérerai aucune attaque sur la sainteté du Saint Prophète. »
Ce n’est en effet pas la première fois que l’ancien ministre pakistanais met la tête d’un homme à prix. En 2012, il offrait 100 000 dollars de récompense à quiconque tuerait le réalisateur du film L’Innocence des Musulmans, un brûlot anti-islam dont la bande-annonce balancée la même année sur YouTube avait embrasé le monde musulman, conduisant à une série d’attentats meurtriers contre des missions diplomatiques américaines.
L’identité du réalisateur en question avait fait l’objet d’une traque acharnée dans la presse internationale. Celui qui se présentait sous le pseudo de « Sam Bacile » s’était révélé être un Égyptien copte résidant en Californie et répondant au nom de Nakoula Basseley Nakoula, S’il a par la suite séjourné en prison pour avoir violé les conditions de sa liberté conditionnelle relatives à une affaire de fraude bancaire, Nakoula Basseley Nakoula n’a plus fait parler de lui depuis 2013, année où il déclarait vouloir se lancer dans une série anti-islam.
En 2012, le Parti national Anawi ainsi que le gouvernement pakistanais s’étaient désolidarisés de Bilour, assurant qu’il s’agissait de « prises de positions personnelles« , tout en ne prenant aucune mesure contre lui.
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