“Faire d’Uber une expérience positive”. Ce n’est pas vraiment l’état d’esprit dans lequel les chauffeurs new-yorkais doivent être actuellement. Et pour cause, la société de location de voitures avec chauffeurs a reconnu, mardi 23 mai, avoir sous-payé ses chauffeurs dans pendant plusieurs mois en 2014, à New York. La raison ? Ce manque serait du à […]
« Faire d’Uber une expérience positive ». Ce n’est pas vraiment l’état d’esprit dans lequel les chauffeurs new-yorkais doivent être actuellement. Et pour cause, la société de location de voitures avec chauffeurs a reconnu, mardi 23 mai, avoir sous-payé ses chauffeurs dans pendant plusieurs mois en 2014, à New York. La raison ? Ce manque serait du à une erreur comptable. La société a d’ores et déjà assuré qu’elle allait rembourser les sommes non perçues.
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Plusieurs dizaines de millions de dollars
C’est en mettant en place un nouveau système de facturation qu’Uber se serait aperçu de cette bévue dont le montant s’élève à plusieurs dizaines de millions de dollars. Selon les termes du contrat de 2014, les chauffeurs se voyaient prélevés de 25% du prix de la course après déduction des taxes. Or, à New York, Uber a calculé son pourcentage sur le prix brut de la course. Conséquence, chaque chauffeur va recevoir environ 900 dollars, soit 800 euros.
« Nous nous engageons à payer à chaque chauffeur les sommes qui lui reviennent, avec des intérêts, et aussi vite que possible », a assuré la responsable des opérations aux Etats-Unis, Rachel Holt.
« Nous travaillons dur pour regagner la confiance de nos chauffeurs et cela implique d’être transparent, respecter notre parole et faire d’Uber une expérience positive du début à la fin « , a-t-elle ajouté.
Polémiques en cascades
En mars dernier, le président-directeur général d’Uber, Travis Kalanick avait dû présenter publiquement ses excuses après la diffusion d’une vidéo dans laquelle on le voyait réprimander sévèrement un chauffeur qui fustigeait la baisse de rémunération des chauffeurs. « Certaines personnes n’aiment pas endosser la responsabilité de leur propre merde. Ils remettent toute la faute sur quelqu’un d’autre », lâchait M. Kalanick au chauffeur.
Depuis quelques mois, Uber est au cœur de plusieurs polémiques. Fin février, le dirigeant technique d’Uber, Amit Singhal, était contraint de démissionner de son poste. Travis Kalanick lui reprochait d’avoir caché avoir fait l’objet d’une enquête interne pour harcèlement sexuel chez son précédent employeur, Google, qui serait certainement la cause de sa démission en 2016, après quinze années passées dans cette entreprise.
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