Le réseau social Twitter a déclaré, jeudi 5 avril, qu’il assignait devant une cour fédérale californienne cinq entreprises proposant des outils de spams.
Tous les twittos ont déjà reçu un tweet ou un DM incompréhensible de ce style :
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En cliquant sur le lien, l’internaute atterrit sur un site commercial ou, passé un certain temps, sur ce message :
Pour lutter à la source contre ces publicités en tout genre, sur un ton manichéen emprunté à Sylvester Stallone dans Judge Dredd, Twitter a déclaré sur son blog officiel le 5 avril : « Nous ajoutons une nouvelle arme à notre arsenal : la loi. »
Le site de microblogging a assigné devant la cour fédérale de San Francisco cinq « fournisseurs d’outils et spammers (expéditeurs de pourriel) » : Justinlover, TweetAdder, TweetBuddy, Troption et et TweetAttacks. L’idée étant de faire un exemple en s’attaquant aux « méchants acteurs qui construisent des outils pour distribuer des spams sur Twitter » permettant à d’autres spammers de réaliser des activités « gênantes et potentiellement malveillantes« .
Twitter a donc décidé de communiquer sur sa lutte contre le phénomène tout en veillant à le minorer.
« Nous avons 140 millions d’utilisateurs actifs et plus de 340 millions de tweets par jour (…). Même si les spams sont une petite fraction de l’incroyable contenu que vous pouvez trouver sur Twitter, nous savons à quel point cela peut être gênant. »
Et pour montrer la force de son engagement dans sa lutte contre les spams, Twitter nous rassure. Pas plus tard que la semaine dernière, ses ingénieurs ont pris de « nouvelles mesures » pour suspendre « plus agressivement » les comptes de spammers.
Outre renforcer « son équipe anti-spam« , le réseau social dit utiliser son raccourcisseur de liens (t.co) pour analyser et détecter les liens qui revoient vers des « contenus malveillants« . Ce qui, d’après Twitter toujours, permettrait de fermer des « centaines de milliers » de faux comptes. Et vous aussi, braves twittos, vous pouvez vous associer à cette croisade contre ce fléau – autodécrété – de spams. Twitter vous encourage a dénoncer les malotrus ici.
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