Le réseau social en pleine expansion accueille de plus en plus de musiciens. Au point de se transformer en backstage de myspace, pour le meilleur et pour le pire.
Pour les néophytes, Twitter, c’est le nouveau réseau social qui fait chier les gens qui n’y sont pas. La plate-forme de micro-blogging permet de créer une page (personnelle ou non) et d’écrire des « tweets » (ce qui, en anglais et en mode polypocket veut dire « gazouillis »).
Ces « tweets » s’affichent sur la page en question et ne doivent pas dépasser les 140 signes. Une règle arbitraire inventé par un despote inconnu. Du coup il est possible d’écrire de tweets de 17 signes, mais pas de 172. C’est moche mais c’est comme ça. Il est conseillé de suivre les autres pages des Twitterers, membres de la Twitterosphère dont les Twitterati sont l’élite jalousée. Les « tweets » sont alors visibles sur votre page ce qui donne du mouvement, voire même de la vie.
Pour ceux qui n’ont pas fait l’effort de comprendre les lignes précédentes, c’est simple, il suffit de s’inscrire là. Personne n’est obligé de rejoindre le cercle des Twitterers déjà existant. Pourtant, de plus en plus de musiciens ont décidé de créer une page sur le réseau social pour tenir leurs fans des moindres updates inintéressantes les concernant.
Disponible sur d’autres supports comme la téléphonie mobile (pour les américains), les updates des pages Twitter peuvent s’apparenter à des SMS presque personnalisés. Ce qui est toujours plus agréable que le pauvre « bulletin » de MySpace. En conséquences, les groupes ont saisi l’opportunité bénite de devenir les meilleurs amis virtuels de leurs fans en s’adressant de manière intime à une communauté réduite.
Voici donc une typologie des différents usages de Twitter par les musicos :
Dans la catégorie scatophile : Calvin Harris
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« Je n’ai jamais vu quelqu’un dire qu’il avait envie de faire caca sur Twitter. Je ne vais certainement pas aller jusque là. Et pourtant. »
Dans la catégorie proche de toi : A-Trak, le Dj de Kanye West
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Dans la catégorie name-dropping : Diplo
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Dans la catégorie c’est pas moi mais le stagiaire de la maison de disque qui fait mes tweets et je vous fais chier même sur Twitter : Coldplay relous.
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Dans la catégorie vielle baba. Yoko Ono, coincée dans une faille spatio-temporelle :
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Dans la catégorie caustique : Brian Eno, donne des conseils pour s’occuper :
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Dans la catégorie fake : David Bowie, mais c’est pas lui en fait.
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Dans la catégorie je ne pardonne rien : Jay Reatard ne respecte pas la quantité prescrite des 140 signes et n’aime pas les gens.
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Dans la catégorie je me la pète : Little Boots graine de star anglaise prévient que la fashion week, c’est la grosse fatigue tu comprends ?
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Dans la catégorie je dis des gros mots lol : Q-Tip écrit avec des majuscules pour mettre en valeur son vocabulaire ordurier. Il rigole peut être mais les « tweets » sont parfois des gazouillis avec du « fuck » dedans..
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Dans la catégorie gros relou : Solange Knowles dont il est déconseillé de suivre la page. La soeur de Beyonce réussit l’exploit hystérique de poster cinq statuts en cinq minutes. En permanence. Genre toute la journée. Update sur son trafic intestinal en prime. Oué, c’est aussi ça Twitter.
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