Ce mardi lors des attentats de Bruxelles, Daech n’a pas seulement agi à l’aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek. Certains internautes, sûrement sympathisants du groupe Etat islamique (EI), ont aussi tenté de semer la terreur sur Twitter. S’adonnant à une sorte de guerre psychologique, ils ont diffusé de fausses informations, assurant que des bombes étaient placées dans l’hôpital […]
Ce mardi lors des attentats de Bruxelles, Daech n’a pas seulement agi à l’aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek. Certains internautes, sûrement sympathisants du groupe Etat islamique (EI), ont aussi tenté de semer la terreur sur Twitter. S’adonnant à une sorte de guerre psychologique, ils ont diffusé de fausses informations, assurant que des bombes étaient placées dans l’hôpital Saint Pierre de Bruxelles, l’Université libre de Bruxelles ou encore à la Commission européenne.
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« Evacuez d’urgence ou mourez ! »
Ces internautes semblent avoir préparé leurs tweets à l’avance, diffusant tous les mêmes messages, et les mêmes images légendées. Une manière de brouiller les vraies et fausses informations, et de rendre les Bruxellois paranoïaques.
“Ils jouent très habilement sur la corde majeure de ce qu’est le terrorisme, c’est-à-dire l’aspect psychologique, la déstabilisation des esprits. Avec [les] frappes [de Bruxelles], [Daech] compense dans l’imaginaire du public les pertes territoriales et l’arrêt de leurs spectaculaires avancées de 2014″, nous assure l’expert Gérard Chaliand.
Les internautes à l’origine de ces tweets (dont les comptes ont depuis été suspendus par Twitter) semblaient s’amuser de la situation, écrivant un brin sarcastique : « Evacuez d’urgence ou mourez ! », ou encore « une course contre la montre pour vous est engagé ». Quant aux jours futurs, ils n’ont pas hésité non plus à proférer des menaces : « un jour noir pour les belges aujourd’hui,ce n’est que le début d’une longue série d’attaque sur votre sol ».
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