Un tweet de Manuel Valls a déclenché une polémique entre la France et l’Algérie : un bon nombre d’internautes se sont émus de l’image peu avantageuse du président algérien. Échanges économiques, humains et sécurité : la relation franco-algérienne est forte, historique et stratégique. pic.twitter.com/7w640KQyNI — Manuel Valls (@manuelvalls) April 10, 2016 Pour le contexte : le 10 avril, […]
Un tweet de Manuel Valls a déclenché une polémique entre la France et l’Algérie : un bon nombre d’internautes se sont émus de l’image peu avantageuse du président algérien.
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Échanges économiques, humains et sécurité : la relation franco-algérienne est forte, historique et stratégique. pic.twitter.com/7w640KQyNI
— Manuel Valls (@manuelvalls) April 10, 2016
Pour le contexte : le 10 avril, le Premier ministre français est reçu en visite officielle dans la résidence d’Abdelaziz Bouteflika, à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Alger. Mais l’homme fort du pays, âgé de 79 ans, ne semble plus si fort que ça, et la photographie où il apparaît très diminué a relancé le débat à propos de sa succession.
Bouteflika, président fantoche ?
‘’Les Algériens découvrent un président qui n’est pas en mesure de conduire le pays jusqu’à la fin de son mandat en 2019’’, martèle le quotidien francophone El Watan. D’autant plus que ce mandat a commencé dans la polémique: pour pouvoir le briguer, le président algérien avait amendé la Constitution. Mais déjà sa santé inquiétait: un AVC l’avait conduit en 2013 à un séjour à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, suivi d’une convalescence de près de trois mois.
‘’Il y a un président qui a des pouvoirs exorbitants qu’aucun autre avant lui n’avait eus mais on ne sait pas qui les exerce’’, souligne le politologue Hasni Abidi à l’AFP, en insistant sur le fait que M. Bouteflika ‘’a anéanti le contre-pouvoir’’ des services de renseignement.
Un diplomate occidental tempère, dans la même dépêche: le président algérien aurait gardé ‘’intactes ses capacités d’analyse’’. Et ne croit pas au scénario d’une succession chaotique. Abdelaziz Bouteflika ‘’veut une succession sécurisée pour ses proches (…) son successeur aura sa bénédiction‘’, confirme le politologue Hasni Abidi.
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