Dorénavant, le Commander in Chief, c’est lui. Et comme pour assoir sa nouvelle autorité sur l’armée la plus puissante de monde, Donald Trump souhaite lui donner davantage de ressources. 51 milliards de d’euros en plus, soit près de 10%, qui portent son budget à plus de 600 milliards. Avec sa place de première puissance militaire, le budget […]
Dorénavant, le Commander in Chief, c’est lui. Et comme pour assoir sa nouvelle autorité sur l’armée la plus puissante de monde, Donald Trump souhaite lui donner davantage de ressources. 51 milliards de d’euros en plus, soit près de 10%, qui portent son budget à plus de 600 milliards.
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Avec sa place de première puissance militaire, le budget des Etats-Unis est déjà aussi important que la somme cumulée des budgets des neufs pays qui suivent. A titre de comparaison, le budget du ministère de la Défense français – dans le top 10 mondial – est de 32 milliards d’euros.
Transformer les mots en dollars
Cette hausse désirée par le président américain est présentée comme « historique » par le magnat de l’immobilier. En bon isolationniste le nouvel homme fort de Washington n’entend pas utiliser cet argent pour déployer des forces militaires partout sur la planète mais bien pour assurer la sécurité sur le territoire américain.
Un porte-parole de l’administration Trump a ainsi parlé de cette annonce à plusieurs médias américains comme une mise en application des promesses électorales du Donald. « Nous prenons ses mots et les transformons en politiques et en dollars. »
Des coupes dans l’éducation et l’environnement
Pour financer cela, l’administration songe à couper les dotations de plusieurs secteurs. Si la santé – un tiers de l’argent fédéral dépensé – doit être sanctuarisée, ce n’est pas le cas de l’éducation, de la diplomatie ou encore de l’environnement. Dans le cas de l’agence de protection de l’environnement (EPA), les coupes promettent d’être drastiques. Trump ne cache pas son opposition à l’organisation, accusée de museler l’économie par un trop plein de normes.
Avant d’entrer en vigueur, le budget Trump doit être présenté par le président lors d’un discours devant les deux chambres du Congrès, le mois prochain. Ensuite, plusieurs mois de négociations doivent précéder un vote qui s’annonce comme un premier test législatif pour la nouvelle équipe de l’exécutif. En effet, Donald Trump a aussi prévu de présenter son plan d’investissements de 1 000 dollars ainsi que d’importantes baisses d’impôts. Des propositions à même de fâcher dans le camp démocrate, mais aussi chez les républicains.
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