On sait depuis longtemps que le travail, c’est pas toujours la santé, et on connaissait les dangers du “workaholism” mais une importante étude vient de mettre en évidence les risques sanitaires liés aux horaires à rallonge. Cette étude révèle que travailler plus de 55 heures par semaine augmente de 33 % le risque d’accident vasculaire […]
On sait depuis longtemps que le travail, c’est pas toujours la santé, et on connaissait les dangers du “workaholism” mais une importante étude vient de mettre en évidence les risques sanitaires liés aux horaires à rallonge.
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Cette étude révèle que travailler plus de 55 heures par semaine augmente de 33 % le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) par rapport à un travail hebdomadaire de 35 à 40 heures.
La Turquie en tête
Parue dans le Lancet, journal médical britannique de référence, cette enquête a suivi pendant 7 à 8 ans 600 000 personnes originaires d’Europe, des Etats-Unis et d’Australie, qui n’avaient aucune maladie cardiovasculaire connue au début de l’étude.
L’étude détaille également, pour chaque pays de l’OCDE, la proportion de salariés travaillant plus de 50 heures hebdomadaires. C’est la Turquie qui arrive en tête avec 43 % de travailleurs qui font plus de 50 heures par semaine, alors que les Pays-Bas ont la proportion la plus faible, moins de 1%. La France arrive en 9e position avec 8,7 %, alors que l’Allemagne, dont on vante régulièrement la productivité, compte seulement 5,6 % d’employés atteignant de plus de 50 heures de travail par semaine.
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