Témoins et expert es évoquent au micro de Marie Semelin la notion d’idéal professionnel.
Notre travail nous rend-il aussi heureux qu’on le voudrait ? Le travail idéal existe-t-il vraiment ? La sociologue Dominique Méda montre à travers ses enquêtes comment les jeunes (de moins de 30 ans) réclament des salaires plus élevés, davantage de droits sociaux, mais surtout plus de liberté et d’opportunités de s’épanouir que les générations précédentes. Et si cet idéal était tout simplement inatteignable ? Pourquoi le travail prend-il autant de place dans nos vies ? Ne serait-on pas plus heureux si l’on faisait le deuil du job rêvé ? Y a-t-il d’autres manières de trouver un équilibre ?
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C’est sur ces questions fondamentales que se penche le nouveau podcast narratif de Louie Media, Travail (en cours). Témoignages et analyses d’expert·es prendront alors vie au micro de Marie Semelin pour tenter de comprendre ce qui joue réellement ici. Dans le premier épisode, « Faire le deuil de son travail idéal », l’ancienne rédactrice en chef du féminin en ligne Madmoizelle, Clémence Bodoc, revient sur sa carrière pleine de rebondissements et d’interrogations. A 23 ans, Clémence démarre un poste stable et bien rémunéré dans le BTP. « Je n’ai pas pris le temps de réfléchir à ce que je voulais faire. Je voulais gagner ma vie, être indépendante, avoir un salaire », résume-t-elle avant de se confier sur son burn-out arrivé trois ans plus tard. En commençant à collaborer pour Madmoizelle la jeune femme a (enfin) le sentiment d’être « utile » et « passionnée ». Et pourtant, là aussi, ce sera la désillusion. “Avoir un travail qui a du sens, c’est un luxe. J’avais ce luxe, et il m’a coûté cher”, conclut-elle.
Travail (en cours), de Louie Media, un jeudi sur deux depuis le 19 mars
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