Dans une contrée mystérieuse, l’odyssée pop d’un trappeur qui vit à l’état sauvage.
Pas de temps, ni la place pour le texte : Trap nous plonge au cœur d’une étrange jungle où pullulent les êtres menaçants. Au milieu de cette faune bizarroïde, un trappeur survit avec son chien pour unique compagnon.
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Sa botte secrète : il peut se transformer en n’importe quel animal en revêtant sa fourrure. Mais un monstre sanguinaire fait des ravages chez les autochtones, et l’homme va devoir s’engager dans un périple au long cours pour le retrouver et l’affronter…
Grâce à des visages hyper expressifs et des découpages tendus, chaque page amène son émotion, sa surprise, et l’épopée se vit sur un rythme haletant.
Après Le Mystère du monde quantique (2016), Mathieu Burniat change résolument de registre : exit la physique théorique, place à l’action pure, sans bulles, avec des couleurs pétaradantes. L’auteur dessinateur belge offre avec Trap une odyssée pop, inquiétante, sanglante, mais lumineuse.
Mathieu Burniat, Trap (Dargaud), 180 p., 13 €
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