Le community manager de Tinder est sorti de ses gonds ce 11 août sur Twitter. En réponse à la journaliste à Vanity Fair Nancy Jo Sales, qui suggère dans un long article que Tinder ait précipité la “culture du plan cul”, il a publié une avalanche de tweets pour lui porter la contradiction – 31 […]
Le community manager de Tinder est sorti de ses gonds ce 11 août sur Twitter. En réponse à la journaliste à Vanity Fair Nancy Jo Sales, qui suggère dans un long article que Tinder ait précipité la « culture du plan cul », il a publié une avalanche de tweets pour lui porter la contradiction – 31 en une heure pour être précis. Son message, en substance : l’appli est faite pour provoquer des rencontres et permettre aux gens de trouver l’amour.
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En réalité, les nerfs du CM n’ont pas lâché quand l’article a été publié, la semaine dernière, mais quand la journaliste a tweetté un sondage qui venait de paraître, selon lequel 30% des utilisateurs de Tinder sont mariés. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
« Thirty percent of all Tinder users—who are supposed to be single—are married, per a new report from GlobalWebIndex » http://t.co/d6n0YPzIYC
— Nancy Jo Sales (@nancyjosales) 11 Août 2015
Chiffres contre chiffres
Le CM s’énerve alors tout rouge, expliquant que « ce sondage est faux », et que « les données dont nous disposons indiquent qu’1,7% des utilisateurs de Tinder sont mariés – pas 30% comme le prétend l’article ridicule de GlobalWebIndex ».
Hey @nancyjosales — that survey is incorrect. If you’re interested in having a factual conversation, we’re here. https://t.co/SLWlTLvJuf — Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
Our actual data says that 1.7% of Tinder users are married — not 30% as the preposterous GlobalWebIndex article indicated.
— Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
« Une minorité » utilise Tinder pour choper (mais bien sûr)
L’opération de communication / évangélisation ne faisait que commencer. Le CM défend ensuite que, toujours selon les données de l’entreprise (dont la bonne foi ne fait aucun doute), les utilisateurs de Tinder utilisent l’appli « pour rencontrer des gens pour toutes sortes de raisons », et qu’« une minorité d’entre eux » l’utilisent pour choper.
Tinder users are on Tinder to meet people for all kinds of reasons. Sure, some of them — men and women — want to hook up. — Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
But we know from our own survey data that it’s actually a minority of Tinder users.
— Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
Le CM va jusqu’à revendiquer que Tinder est responsable « d’un paquet de mariages ».
It’s about meeting new people for all kinds of reasons. Travel, dating, relationships, friends and a shit ton of marriages.
— Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
Leçon de journalisme
Finalement Tinder fait la leçon à la journaliste qui a osé égratigner l’image de la marque, en lui reprochant de ne pas avoir contacté l’appli, « ce que font normalement les journalistes » qui « respectent leurs obligations » de dire la vérité.
Next time reach out to us first @nancyjosales… that’s what journalists typically do.
— Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
@nancyjosales We’re saying we appreciate journalists who uphold their obligation to fair reporting.
— Tinder (@Tinder) 12 Août 2015
Kim Jong-un est-il sur Tinder ?
Le CM conclut en se targuant d’avoir des utilisateurs « en Chine et en Corée du Nord ».
Talk to our many users in China and North Korea who find a way to meet people on Tinder even though Facebook is banned.
— Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
Ce qui suscite immédiatement une question de la part de la journaliste : « Kim Jong-un est-il sur Tinder ? »
Is Kim Jong Un on Tinder?
— Nancy Jo Sales (@nancyjosales) 12 Août 2015
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