Ce n’est pas le scénario d’un film de série B ou une légende urbaine. Il s’agit d’une information rapportée très sérieusement par l’animateur américain Alex Jones, un habitué du registre complotiste et dont la chaîne, The Alex Jones Show, compte plus de 2 millions d’abonnés sur YouTube. Dans une émission diffusée le 29 juin, le […]
Ce n’est pas le scénario d’un film de série B ou une légende urbaine. Il s’agit d’une information rapportée très sérieusement par l’animateur américain Alex Jones, un habitué du registre complotiste et dont la chaîne, The Alex Jones Show, compte plus de 2 millions d’abonnés sur YouTube.
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Dans une émission diffusée le 29 juin, le sympathisant de Donald Trump reçoit Robert David Steele, un invité régulier se présentant comme un ancien agent de la CIA, l’agence de renseignement américaine. Les deux hommes discutent de l’inculpation d’un cardinal australien pour agressions sexuelles quand Robert David Steele évoque un trafic d’enfants dépassant les frontières de notre planète : “Il y a une colonie sur Mars peuplée d’enfants qui ont été kidnappés et envoyés dans l’espace pour un voyage de 20 ans. Si bien qu’une fois arrivés sur Mars, il n’ont d’autres choix que de devenir des esclaves sur la colonie.”
https://www.youtube.com/watch?v=f9cgm1B7Rew
Alex Jones entretient le mystère sur ces rumeurs et ajoute son grain de sel : “Je sais que 90 % des missions de la Nasa sont secrètes et des ingénieurs hauts placés de l’agence m’ont dit que nous n’avions pas idée. Il y a tellement de choses qui se passent.”
« Il n’y a pas d’humains sur Mars »
Le jour même de la diffusion, l’agence spatiale américaine dément ce récit auprès du site Daily Beast. “Il n’y a pas d’humains sur Mars. Il y a des rovers actifs sur Mars”, balaye Guy Webster, porte-parole de la NASA pour l’exploration de la planète rouge.
Fondateur du site ultra-conservateur InfoWars, Alex Jones est un relais important des théories conspirationnistes. Il a pourtant réussi à obtenir une certaine légitimité. En décembre 2015, il avait notamment obtenu une interview avec Donald Trump, alors candidat à l’élection présidentielle américaine. En pleine campagne, InfoWars s’était distingué en ébruitant des rumeurs sur le « pizzagate » : un prétendu réseau de pédophilie autour du cabinet de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton.
Au risque de donner davantage de publicité à ces rumeurs, ce n’est pas la première fois que le Nasa doit calmer le jeu. Pendant l’été 2015, un spécialiste de l’observation des astéroïdes démentait le risque d’un choc imminent entre la Terre et un corps céleste. Plus récemment, une vidéo d’internautes se revendiquant d’Anonymous prétendait que la NASA allait révéler l’existence d’une vie extra-terrestre. Une découverte démentie sur Twitter par le scientifique Thomas Zurbuchen. Dans les fake news comme au cinéma, l’étrangeté de l’espace est un thème récurrent.
Contrary to some reports, there’s no pending announcement from NASA regarding extraterrestrial life.
— Thomas Zurbuchen (@Dr_ThomasZ) 26 juin 2017
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