Le magazine américain The New Yorker a lancé, hier, via son site Internet, “Strongbox”, soit une boîte de réception virtuelle dans laquelle les internautes souhaitant communiquer des informations confidentielles au magazine sont invités à déposer leurs messages. Accessible via le réseau Tor, qui n’enregistre pas les adresse IP ni d’informations sur l’ordinateur, le navigateur ou […]
Le magazine américain The New Yorker a lancé, hier, via son site Internet, « Strongbox », soit une boîte de réception virtuelle dans laquelle les internautes souhaitant communiquer des informations confidentielles au magazine sont invités à déposer leurs messages. Accessible via le réseau Tor, qui n’enregistre pas les adresse IP ni d’informations sur l’ordinateur, le navigateur ou encore le système d’exploitation utilisé par la source, « Strongbox » vise à garantir l’anonymat des sources et, ainsi, à inciter les internautes à communiquer des informations au New Yorker, qui a une longue tradition d’enquêtes.
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Dans un article consacré à la Strongbox, Joshua Rothman, journaliste au New Yorker, écrit:
« Dans les films, on voit souvent un journaliste solitaire enquêtant sur une histoire, mais les histoires basées sur des investigations relèvent essentiellement d’un travail collaboratif, un tas de gens peuvent être nécessaires pour transformer le vague et l’incertain en concret et véritable. Strongbox est un nouveau moyen pour que le public participe à cet effort ».
Comme l’explique la journaliste Amy Davidson, c’est Aaron Swartz, génie de l’informatique qui s’est suicidé en début d’année à l’âge de 26 ans, qui a conçu la Strongbox, sur le modèle de ce qu’utilise Wikileaks pour protéger ses sources.
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