Juillet 1941, Jacques Duclos, responsable du PCF clandestin sous l’Occupation allemande, reçoit un télégramme de Staline : “Commencez une guerre de partisans derrière les lignes ennemis. Mettez le feu aux usines de guerre, aux munitions […], aux transports de troupes ou de tout autre matériel de guerre. Il est absolument essentiel d’utiliser tous les moyens possibles pour […]
Juillet 1941, Jacques Duclos, responsable du PCF clandestin sous l’Occupation allemande, reçoit un télégramme de Staline : « Commencez une guerre de partisans derrière les lignes ennemis. Mettez le feu aux usines de guerre, aux munitions […], aux transports de troupes ou de tout autre matériel de guerre. Il est absolument essentiel d’utiliser tous les moyens possibles pour terroriser l’ennemi et lui faire sentir qu’il est assiégé. » Cette mission de guérilla urbaine est confiée aux FTP-MOI (Francs-tireurs partisans de la Main-d’œuvre immigrée), comme le relate ce documentaire sorti en 1985, Des terroristes à la retraite, de Mosco Boucault.
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Entre mars 1942 et novembre 1943, ils résistent héroïquement, en multipliant les attentats contre l’occupant. En octobre 1943 l’un de leur dirigeant, Missak Manouchian, est arrêté, puis exécuté avec son groupe en novembre. Leurs visages figuraient sur la fameuse « affiche rouge » du poème d’Aragon, chanté par Léo Ferré. Les témoignages recueillis dans ce film sont stupéfiants d’humanité. Et nous rappellent, à l’instar d’Alain Badiou, que le mot « terroriste » servi à cette époque à « stigmatiser les militants armés d’une cause juste« .
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