C’est un détail troublant qui a fait frémir et frissonner la municipalité de Nice. Mercredi matin, aux alentours de 11h, les services de la mairie de la cinquième ville de France reçoivent une réquisition judiciaire urgente. Il faut immédiatement effacer les images de surveillance de la Promenade des Anglais, le soir du 14 juillet à […]
C’est un détail troublant qui a fait frémir et frissonner la municipalité de Nice. Mercredi matin, aux alentours de 11h, les services de la mairie de la cinquième ville de France reçoivent une réquisition judiciaire urgente. Il faut immédiatement effacer les images de surveillance de la Promenade des Anglais, le soir du 14 juillet à Nice. Le parquet de Paris évoque alors, comme l’explique Le Figaro, un souci « d’éviter la diffusion non contrôle de [certaines] images. »
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Depuis hier, plusieurs quotidiens comme Libération ou Le Figaro expliquent qu’il y a eu des failles et, plus grave, des mensonges concernant le dispositif de sécurité mis en place à Nice, le soir du 14 juillet.
L’effacement « complet » de 24h d’images
Les services de la Sdat (la sous-direction anti-terroriste, basée à Levallois-Perret), s’appuie sur les articles 53 et L706-24 du code de procédure pénal et de l’article R642-1 du code pénal pour demander aux agents qui gèrent la vidéosurveillance de la ville, l’effacement « complet » de 24h d’images. Ces vidéos provenant de six caméras nommées et numérotées, mais aussi de toutes les scènes depuis le début de l’attentat du 14 juillet, qui a fait 84 morts et des centaines de blessés.
« C’est la première fois que l’on nous demande de détruire des preuves », précise une source proche du dossier au Figaro. C’est pour cela que la mairie de Nice a tout bonnement refusé et va demander au procureur, dans la foulée, de mettre ces images sous séquestre.
Une demande de la Sdat qui étonne. En effet, le service de police a envoyé sur place, depuis vendredi dernier, des serveurs pour récupérer les quelque 30 000 heures de vidéosurveillance liées aux événements. Contacté par le quotidien, le parquet de Paris confirme, tout en précisant : « Cela a été fait dans ce cas précis pour éviter la diffusion non contrôlée et non maîtrisée de ces images. »
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