Comment (sur)vivre après une catastrophe nucléaire. Voyage dans les “zones grises”.
Trente ans après l’accident de Tchernobyl, le 26 avril 1986, ce documentaire fait le point sur la situation dans les “zones grises”, limitrophes du territoire interdit. Idem à Fukushima au Japon. Troisième exemple : une région de Norvège où vivent des Samis, autrefois nommés Lapons. Une partie de l’habitat de ces éleveurs de rennes a subi les retombées de Tchernobyl plus qu’ailleurs.
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Le film explique avec l’appui de témoignages d’autochtones ou bien de scientifiques comment, à force de patience et de prudence, grâce à des mesures précises des taux de radiation, on peut vivre presque normalement dans une région autrefois très touchée. Comme à Fukushima, dont certains habitants ont rencontré et échangé avec ceux de Tchernobyl, qui leur ont appris à vivre avec la radioactivité comme on vit avec un handicap.
Mieux connaître le sujet, rencontrer des spécialistes
On comprend que la fatalité n’existe pas et que, par exemple, le cancer (de la thyroïde notamment) n’est pas inéluctable. Les habitants de ces régions peuvent voir leur degré de contamination baisser, voire disparaître, à condition de sélectionner puis de vérifier leurs aliments, et racler la couche de terre superficielle des lieux les plus atteints.
Mieux connaître le sujet, rencontrer des spécialistes, respecter des normes rigoureuses permet de chasser la peur, mauvaise conseillère, au nom de laquelle un grand nombre de rumeurs simplistes se sont répandues – par exemple sur les malformations congénitales induites par le nucléaire. Mieux connaître un danger, c’est contribuer à l’éloigner.
Tchernobyl, Fukushima : vivre avec documentaire d’Olivier Julien. Mardi 26, 20 h 55, Arte
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