Une centaine de culottes tachées de rouge ont été envoyées au gouvernement pour protester contre la Taxe Tampon. A l’origine de cette action, le collectif Culotte Gate, qui incite les femmes à envoyer leurs sous-vêtements couverts de faux sang aux membres du gouvernement et à des députés, pour protester contre le maintien d’une taxe à 20% […]
Une centaine de culottes tachées de rouge ont été envoyées au gouvernement pour protester contre la Taxe Tampon. A l’origine de cette action, le collectif Culotte Gate, qui incite les femmes à envoyer leurs sous-vêtements couverts de faux sang aux membres du gouvernement et à des députés, pour protester contre le maintien d’une taxe à 20% sur les protections hygiéniques.
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Vous aussi, envoyez des culottes tachées à @AssembleeNat pour l’action #CulotteGate suite au vote sur la #taxetampon pic.twitter.com/GDKXVWGsAD
— FièrEs (@assoFierEs) 2 Novembre 2015
Les colis ont été adressé à François Hollande, Manuel Valls mais aussi à « la ministre de la Santé Marisol Touraine, à la secrétaire d’État chargée des droits des femmes Pascale Boistard, au secrétaire d’État au Budget Christian Eckert, ainsi qu’à de très nombreu.x.ses député.e.s » a précisé le collectif sur Facebook. Il demande également aux femmes de joindre dans leur colis une lettre, pour exiger la révision de la « taxe tampon » :
(…) Nous vous demandons de baisser la TVA sur les protections hygiéniques afin de permettre à toutes les personnes en France dotées d’un utérus de pouvoir vivre leurs menstruations sereinement et sans tabou.
Alors n’entachez pas nos culottes par une décision sexiste et insensée.
Les protections hygiéniques sont un besoin pour toutes les personnes ayant leurs règles. »
Le 14 octobre, lorsque l’Assemblée nationale a refusé d’abaisser la taxe sur les protections hygiéniques à 5,5%, donc au même taux que les produits de première nécessité, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert a expliqué que le gouvernement était défavorable à cette baisse du niveau de TVA, par principe : “Le gouvernement ne souhaite pas bouger sur les niveaux de taux de TVA”, expliquant même que les rasoirs étaient eux aussi taxés à 20%.
Cette baisse de la TVA constituerait un manque à gagner pour l’État de 55 millions d’euros environ. Mais selon Julia Melba, du collectif Georgette Sand, “des compensations sont possibles, puisque les sodas sont actuellement considérés comme des produits de première nécessité, avec un taux de TVA à 5,5%”.
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