Dans un post Facebook datant de dimanche, Christiane Taubira assume son choix de ne pas toujours chanter la Marseillaise lors de cérémonies officielles, expliquant que “certaines circonstances appellent davantage au recueillement… qu’au karaoké d’estrade”. Elle écrit notamment: “Lorsque, en fin de réunion publique, emportés par une ferveur désordonnée, nous entamons la Marseillaise, chacun y va […]
Dans un post Facebook datant de dimanche, Christiane Taubira assume son choix de ne pas toujours chanter la Marseillaise lors de cérémonies officielles, expliquant que « certaines circonstances appellent davantage au recueillement… qu’au karaoké d’estrade ». Elle écrit notamment:
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« Lorsque, en fin de réunion publique, emportés par une ferveur désordonnée, nous entamons la Marseillaise, chacun y va de son lot de dissonances et le chant le plus maltraité de France retentit, revigoré par ces centaines, ces milliers de voix qui disent, plus encore que le souvenir enflammé des grandes heures du passé, l’exaltation du moment vécu ensemble là, conjurant les difficultés, l’inquiétude, la peur, criant confiance en l’avenir. J’y vais alors gaillardement de ma part de fausses notes.
Sinon, j’écoute. Le timbre, la tonalité, la première note et là où elle mènera le chant. »
Geoffroy Boulard, adjoint UMP au maire du 17e arrondissement de Paris, avait reproché à la ministre de la Justice de ne pas avoir chanté l’hymne national lors de sa participation à la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage samedi place du général Catroux. Il était allé jusqu’à demander sa démission, ce qui avait déclenché la polémique.
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