Cette fois, l’arrestation dimanche après-midi de la blogueuse et activiste syrienne Razan Ghazzawi n’est pas une blague de Tom MacMasters. Cet américain marié vivant en Ecosse s’était fait passer, jusqu’en juin dernier, pour la fausse blogueuse syrienne Amina. Son personnage imaginaire s’était changé en coqueluche des médias occidentaux et égérie de la révolte syrienne avec son blog Gay Girl in Damascus (« Une lesbienne à Damas »).
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Razan Ghazzawi a été arrêtée dimanche par les autorités syriennes à la frontière syro-jordanienne. Elle se rendait à Amman pour participer à une conférence organisée par le Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression. Son blog Razaniyat, qu’elle tient depuis six ans en anglais et en arabe, défend de manière publique et libre ses positions sur la liberté d’avoir une sexualité différente. Elle se définit elle même comme transgenre. L’ironie veut qu’elle a inspiré, il y a quelques mois, l’affaire dite de Gay Girl in Damascus.
Mobilisation sur Twitter : hashtag #freeghazan et sur la page Facebook Free Razan Ghazzawi
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