“L’endroit le plus sûr au monde est à un meeting de Trump”. Après avoir visionné le reportage du New-York Times, qui a passé un an à couvrir les différents meetings de Donald Trump, cette affirmation du milliardaire semble quelque peu exagérée. Les journalistes racontent qu’ils ont été surpris de la violence dont pouvaient faire preuve certains partisans de Trump […]
« L’endroit le plus sûr au monde est à un meeting de Trump ». Après avoir visionné le reportage du New-York Times, qui a passé un an à couvrir les différents meetings de Donald Trump, cette affirmation du milliardaire semble quelque peu exagérée.
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Les journalistes racontent qu’ils ont été surpris de la violence dont pouvaient faire preuve certains partisans de Trump :
« Ce qui nous a choqué était la fréquence avec laquelle certains supporters de Trump utilisent un langage grossier, vulgaire, et même violent, dans les slogans qu’ils crient et chantent, les pancartes qu’ils brandissent, les t-shirts qu’ils portent. Des comportements que nous n’avons jamais vus en lien avec aucun autre candidat politique, dans n’importe quel parti ».
Et il est effectivement stupéfiant de voir les supporters du milliardaire crier avec vigueur : « Construit le mur », « J’emmerde ces sales Mexicains », « Le Mexique va payer ce mur », « L’ignorance et les immigrés se mélangent ensemble », en référence à la promesse du candidat républicain de construire un mur entre les Etats-Unis et le Mexique, afin de stopper l’immigration clandestine.
Des membres d’une secte
Bien entendu, les journalistes du New-York Times soulignent que tous les partisans de Trump ne se comportent pas de cette manière, « beaucoup sont polis et bien élevés » précisent-ils, mais peu réagissent ou s’opposent aux messages de haine que l’on peut entendre dans les meetings.
Certaines scènes sont irréelles, comme lorsque chaque personne présente jure, la main en l’air « Je promets que j’irai voter pour Donald Trump mardi », les faisant presque passer pour des membres totalement hypnotisés. Ils agissent par ailleurs tous de la même manière violente, lorsqu’il faut sortir des opposants de Trump venus manifester dans le meeting.
Les musulmans et Hillary Clinton en ligne de mire
Outre les Mexicains, les Musulmans sont aussi les cibles préférées des partisans. Pendant un meeting, un homme avec un t-shirt « J’emmerde l’islam » est invité à partir, mais est autorisé à rester à l’extérieur, beaucoup de personnes le félicitant alors pour ses opinions. Certains vont même jusqu’à dire « L’islam n’est pas une religion, c’est une idéologie ».
Hillary Clinton, est bien entendu aussi victime des insultes des supporters du milliardaire. « Hillary est une p… », « Hillary Clinton a besoin d’une bonne fessée », « Pendez-la », « Tuez-la », fusent dans les différents meetings. « C’est un mouvement que les gens n’ont jamais vu avant » résume Donald Trump, fier de lui…
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