Venus d’Amiens, ces kids balancent un son brut qui emprunte autant à Joy Division qu’à Nirvana. A découvrir sur scène au cours de l’été.
Certains leur ont déjà collé l’étiquette post-punk, mais eux préfèrent parler de rough wave, soit “vague brute”, comme ils aiment le souligner. Façon de s’émanciper d’une terminologie usée jusqu’à la corde, dont les contours craquent sous les coups de semonce d’une jeune garde hexagonale prête à en découdre.
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Les sales kids de Structures, formation amiénoise perfusée aux forts décibels, sont ainsi bien décidés à marquer l’époque et tracent leur propre sillon dans le sillage de groupes comme Rendez-Vous, The Psychotic Monks ou encore TH Da Freak.
Une nouvelle vague au romantisme noir, lorgnant autant du côté du Manchester de Joy Division que de la brutalité du Bleach de Nirvana, dont l’excellente réputation s’est d’abord forgée sur scène, signal fort d’un travail acharné.
Après avoir sorti fin 2018 Long Life, un premier ep abrasif, et fait sensation au Printemps de Bourges en avril, Structures s’apprêtent à enchaîner avec une grosse tournée estivale qui devrait les priver de grandes vacances. En attendant des nouvelles discographiques à la rentrée.
EP Long Life (Constellation Nordique)
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