Le Lancet, revue médicale de référence, vient de publier le 11 janvier une étude qui montre comment le stress psychosocial peut accroître les risques de pathologies cardiovasculaires, tels l’infarctus du myocarde ou les AVC. Cela fait longtemps que l’on se doutait d’une telle influence mais l’intérêt de l’étude est d’en révéler les mécanismes “où l’on […]
Le Lancet, revue médicale de référence, vient de publier le 11 janvier une étude qui montre comment le stress psychosocial peut accroître les risques de pathologies cardiovasculaires, tels l’infarctus du myocarde ou les AVC.
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Cela fait longtemps que l’on se doutait d’une telle influence mais l’intérêt de l’étude est d’en révéler les mécanismes “où l’on voit littéralement, selon Le Monde, le stress activer notre amygdale, une aire primitive du cerveau impliquée dans la peur, puis déclencher une réaction inflammatoire qui dégénère en un dépôt de plaques de graisse (les ‘plaques d’athérome’) sur la paroi de nos vaisseaux.”
En étudiant des souris, les scientifiques ont montré que le stress provoquait des modifications de la moelle osseuse et une augmentation des globules blancs pro-inflammatoires dans le sang, provoquant une inflammation de la paroi des artères, dont “on sait qu’elle favorise l’initiation et la progression des plaques d’athérome, et leurs complications”, selon le Pr Gabriel Steg, professeur d’épidémiologie à l’hôpital Bichat qui a commenté pour Le Monde cette étude.
De “gros biais”
Il s’ensuit une libération, dans la circulation sanguine, de globules blancs pro-inflammatoires. D’où une inflammation de la paroi des artères, dont “on sait qu’elle favorise l’initiation et la progression des plaques d’athérome, et leurs complications”.
Pour observer ce genre de réactions chez l’homme, les scientifiques de l’étude ont utilisé avec succès une technique sophistiquée la PET-CT, en suivant 293 patients, âgés de 55 ans en moyenne.
“les chercheurs ont trouvé une association importante entre le niveau d’activité de l’amygdale, celui de la moelle osseuse, l’inflammation de la paroi de l’aorte (ou de la carotide) et le risque d’accident cardiovasculaire.”
On remarquera simplement avec Le Monde que cette étude semble receler de “gros biais” puisque “87 % des patients avaient un antécédent de cancer, 80 % avaient reçu une chimiothérapie. Or, ce traitement ‘bouleverse l’activité de la moelle osseuse et de la paroi des artères’.”
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