A quelques semaines du référendum irlandais pour ou contre la légalisation des unions entre personnes de même sexe, Joe Caslin, street artiste en faveur du “oui” a recouvert le mur d’un immeuble de la capitale d’un dessin de deux hommes enlacés. Zoom. Selon un récent sondage du Irish Times, 71 % des Irlandais se disent prêts à voter […]
A quelques semaines du référendum irlandais pour ou contre la légalisation des unions entre personnes de même sexe, Joe Caslin, street artiste en faveur du « oui » a recouvert le mur d’un immeuble de la capitale d’un dessin de deux hommes enlacés. Zoom.
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Selon un récent sondage du Irish Times, 71 % des Irlandais se disent prêts à voter pour l’autorisation du mariage gay. Le 22 mai pourrait donc être un moment clé de l’histoire de l’Irlande qui deviendrait alors le premier pays à autoriser par référendum les unions entre personnes de même sexe. C’est dans ce contexte que l’artiste de rue Joe Caslin s’est lancé il y a quelques jours dans une fresque murale au service de la cause LGBT. Accompagné par son ami et photographe Sean Jackson, il s’est attelé à la tâche pendant une nuit complète sur un bâtiment de South George Street, en plein centre de Dublin.
Interrogé par le site américain Dazed sur son projet et sur le référendum à venir, Caslin souligne : “Notre pays a beaucoup évolué les 25 dernières années. Nous nous sommes émancipés de l’Eglise catholique conservatrice. J’ai grandi dans les années 1980, lorsque nous étions encore une nation insulaire. Mais ce n’est plus comme ça désormais.”
Caslin explique avoir été inspiré par une œuvre de Frederic William Burton intitulée Meeting on the Turret Stairs. Ce tableau qui met en scène un amour interdit par un pouvoir supérieur est lui même inspiré par une ballade danoise vieille de mille ans racontant l’épopée de deux êtres dans l’incapacité de donner libre cours à leur amour pour les même raisons.
Quant aux personnages reproduits sur la bâtiment de South George Street, Caslin est allé chercher son inspiration bien plus près dans le temps et dans l’espace. Barry Jeffers and James McLoughlin sont deux récents modèles du photographe Sean Jackson et activistes de la nuit à Dublin. “J’avais besoin de personnes qui vivent dans la vraie vie le scénario que je dessine. Les garçons ont été brillants. C’était un beau projet car ils mesuraient la puissance et l’énergie qui s’en dégageait”, témoigne Caslin. A quelques semaines du référendum, la fresque de l’artiste est bien reçue dans le quartier et sur les réseaux sociaux qui multiplient tweets et posts pour saluer ce clin d’œil à l’ouverture d’esprit.
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