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Tenter d’expliquer une blague est une entreprise vouée à l’échec. Preuve en est avec Stéphane Guillon, invité le 12 novembre sur LCI. L’humoriste est revenu sur la “blague” », qu’il avait prononcée à l’égard de la mère de Nicolas Dupont-Aignan, au printemps dernier, qu’il « assume » : « Les parents [de Nicolas Dupont-Aignan] étaient de grands résistants (…). Marine Le Pen s’est promenée au bras d’un ancien nazi (…). J’ai juste dit que ma mère serait morte de chagrin comme la sienne. J’ai rendu hommage à sa maman en fait. »
Pour rappel, il avait dit à l’époque, toujours sur LCI : « Il a perdu sa maman il y a deux jours donc j’ai respecté ce moment. Je me suis dit que ma mère aurait fait la même chose si je m’étais engagé aux côtés de Marine Le Pen et si j’avais déclaré être son Premier ministre, vouloir travailler avec elle: je pense que ma mère se serait aussi laissée mourir comme madame Dupont-Aignan. »
Le leader de Debout la France n’avait pas du tout apprécié l’humour de l’ex-comique d’Ardisson et avait promis, en représailles, de lui « buter la gueule ». Finalement, une plainte a été déposée. Selon Guillon, c’est n’est pas dû aux propos tenus, mais à une méthode de communication : « C’est quelqu’un qui est en mal de publicité. Il en a besoin pour exister ». Au passage, Guillon s’en prend « aux médias », qui ont sorti la phrase de son contexte. Il conclut en estimant qu’il aurait « mieux fait de fermer [sa] bouche » et regrette d’avoir fait de Dupont-Aignan, « une victime ». S’il le dit…
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