Infidélités, esthétique porno, prostitution, sexualité collective, homophobie… le sexe et le ballon ont une longue histoire.
En 2004, Thierry Ardisson reçoit Bernard Tapie dans son émission 93, Faubourg Saint-Honoré. Sur la table, quelques bouteilles d’alcool : on boit et, du coup, on parle:
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« On sait que, lorsque les équipes viennent la veille d’un match à Paris, les joueurs se barrent la nuit pour faire les cons, entame Tapie. Moi, la veille d’une finale de Coupe de France contre Monaco, j’ai dit aux joueurs: « Ne bougez pas, j’amène le matos à l’hôtel. » J’ai fait monter une gonzesse par chambre, seuls deux ou trois joueurs n’ont pas voulu. Une heure après, je suis monté, et ils étaient tous dans la même chambre, ça s’est fini en partouze géante (…) Le lendemain, on en a mis quatre à Monaco. »
L’anecdote témoigne des liens qui unissent les milieux du football et du sexe – des attaches qui ne datent pas d’hier comme le met en évidence cette déclaration de George Best, légendaire joueur du Manchester United des swinging sixties:
« Si j’avais eu le choix entre mettre dans le vent toute la défense de Liverpool, puis lui claquer un but de 25 mètres dans la lucarne, ou en caser un dans les cages de Miss Monde, j’aurais eu du mal à choisir. Heureusement, j’ai pu faire les deux. »
Il y a quelques années, c’est Philippe Vandel, fort de son expérience de présentateur du Journal du hard, qui constate l’appétence sexuelle des footballeurs:
« Un jour, je reçois un message : on me demande de rappeler un joueur d’un célèbre club européen. Je le fais, il décroche en plein entraînement, ça ne semble pas le déranger. »
L’appel a lieu à quelques jours du Festival de Cannes, et donc de la cérémonie des Hot d’or qui se déroule au même moment dans la ville.
« Le joueur me demande si je peux lui avoir des entrées pour la soirée… Je lui dis que ça ne devrait pas être un souci. Il insiste et me demande alors s’il y aura des filles. Avant de développer : « Mais tu vois de quel genre de filles je parle… Enfin moi, ce que je veux… c’est des salopes ! »
Le joueur, dont Philippe Vandel ne nous révélera pas l’identité, était l’un des onze titulaires de l’équipe de France 1998.
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