Diffusé le 23 mars, le dernier numéro de Complément d’enquête nous plonge dans les arcanes de l’information. Des territoires broussailleux à l’ère de la post-vérité, des faits alternatifs et de l’ébullition des réseaux sociaux. Alors que la frontière entre désinformation et liberté d’expression s’étiole mois après mois, deux sites se retrouvent dans l’œil du cyclone : Sputnik FR et Russia […]
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Diffusé le 23 mars, le dernier numéro de Complément d’enquête nous plonge dans les arcanes de l’information. Des territoires broussailleux à l’ère de la post-vérité, des faits alternatifs et de l’ébullition des réseaux sociaux. Alors que la frontière entre désinformation et liberté d’expression s’étiole mois après mois, deux sites se retrouvent dans l’œil du cyclone : Sputnik FR et Russia Today FR (alias RT). Deux médias russes très populaires, diffusés en français et financés à hauteur de centaines de millions d’euros par le Kremlin. Un ancien contributeur de RT News évoque ici son expérience de journaliste : interdiction d’écrire sur l’Ukraine, incitation à « casser du sucre sur le dos de l’Union européenne » voire, à « systématiquement appeler le Front National ». Bref, « ça allait très loin dans la propagande » conclut-il.
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Pour atteindre le siège de Russia Today, il faut voyager jusqu’à Moscou. Aujourd’hui cinquième chaîne d’informations d’Europe, composée de 2 300 salariés, RT mène la danse sur le web. En décembre dernier, une vidéo conspirationniste sur la Syrie, relayée par le site d’info en continu, créait le buzz sur YouTube. Pour l’historienne Marie Peltier, RT démontre la puissance de la « réinformation » sur la toile, conséquence et démonstration d’une méfiance nourrie des internautes envers les médias mainstream.
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