Porte-parole du collectif « Stop le contrôle au faciès », la militante Sihame Assbague lutte contre “la triple oppression de race, de genre et de classe”.
Elle a crevé l’écran en octobre 2014, en rentrant dans le lard d’Alain Juppé dans l’émission Des paroles et des actes. Sihame Assbague, porte-parole de Stop le contrôle au faciès, interpelle le maire de Bordeaux sur le “racisme structurel” en France, et le déstabilise en le ramenant à sa condition d’homme blanc de plus de 60 ans.
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A 28 ans et deux masters en poche – en science politique et en lettres modernes –, cette activiste plaide en faveur des quartiers populaires, défend les femmes musulmanes victimes de discriminations et dénonce les abus policiers. Marquée politiquement par la loi sur l’interdiction des signes ostentatoires à l’école en 2004 – “J’étais au lycée, j’avais une copine voilée dans ma classe, on a vécu tous ensemble ce débat de manière assez violente…” –, elle se définit comme “féministe intersectionnelle”, prenant en compte la “triple oppression de race, de genre et de classe”.
Un film, adapté de son live-tweet du procès des deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger ayant causé la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré en 2005, a été mis en ligne le 18 mai. Avec son collectif, elle réclame une commission d’enquête sur le rapport police-citoyens, et milite pour instaurer le récépissé de contrôle d’identité.
#ZyedetBouna, le procès 2.0 de Sihame Assbague, Noëlle Cazenave et Elsa Gresh
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