La porte-parole du gouvernement s’est attiré les foudres des enseignant·es, mercredi 25 mars.
“Mea culpa. Mon exemple n’était vraiment pas le bon.” C’est par ces mots que la porte-parole du gouvernement est revenue sur ses propos tenus un peu plus tôt.
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Mercredi 25 mars, interrogée à propos de l’appel aux personnes sans activités pour venir prêter main forte aux agriculteurs en pleine épidémie de coronavirus, Sibeth Ndiaye a déclenché la colère des enseignant·es. “Nous n’entendons pas demander à un enseignant qui aujourd’hui ne travaille pas compte tenu de la fermeture des écoles de traverser toute la France pour aller récolter des fraises”, avait-elle lancé.
Aide aux agriculteurs: "Nous n'entendons pas demander à un enseignant qui aujourd'hui ne travaille pas de traverser toute la France pour aller récolter des fraises", précise Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement pic.twitter.com/RYvrdw9z4c
— BFMTV (@BFMTV) March 25, 2020
“Mon exemple n’était vraiment pas le bon”
Seulement voilà, depuis la fermeture des écoles, collèges et lycées annoncée le 13 mars dernier, élèves et profs n’ont pas cessé de travailler. Bien au contraire. Les enseignant·es ne cessent de s’adapter et de trouver de nouvelles idées pour pouvoir continuer à assurer des cours à distance via les outils numériques. Certain·es gardent même des enfants de personnels soignants dans les écoles.
Sur Twitter, la déclaration de Sibeth Ndiaye a déclenché l’ire des professeurs. L’obligeant ainsi à faire son “mea culpa” quelques heures plus tard : “Mon exemple n’était vraiment pas le bon. Je suis la première à mesurer combien l’engagement quotidien des professeurs est exceptionnel.”
Mea culpa. Mon exemple n'était vraiment pas le bon. Je suis la première à mesurer combien l'engagement quotidien des professeurs est exceptionnel. https://t.co/Erorr5otKW
— Sibeth Ndiaye (@SibethNdiaye) March 25, 2020
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