C’était le 41e engagement de François Hollande en 2012. Aujourd’hui, Ségolène Royal le promet : un décret sera publié par le gouvernement avant la fin du mandat de François Hollande pour contraindre EDF à une fermeture progressive de sa centrale.
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Fessenheim : le décret de fermeture sera pris avant la fin du quinquennat, assure Ségolène Royal https://t.co/YfLpaNNSov
— Le Monde Politique (@lemonde_pol) April 7, 2017
Malgré une défaite relative face à EDF
La ministre était pourtant apparue comme la grande perdante du conseil d’administration qui s’était déroulé sous tension hier après-midi. Après d’âpres négociations, le conseil du groupe EDF avait certes validé la prochaine fermeture de la centrale, mais dans des conditions qui ne pourraient pas permettre à François Hollande de signer un décret sur sa fermeture définitive.
[Manifeste pour une #JusticeClimatique] La question posée à la grande famille humaine est celle de son destin commun pic.twitter.com/YN5B0bGtB7
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) April 7, 2017
Une fermeture sous condition
Ainsi, Fessenheim ne pourra fermer qu’au moment où l’EPR de Flamanville entrera en service à la fin 2018, ce qui repousse la date envisagée par le gouvernement. Ensuite, la fermeture de la centrale serait inscrite dans le cadre du plafond de capacité de production nucléaire, fixé par la loi sur la transition énergétique. Un détail sur lequel EDF peut jouer si jamais d’autres sites de production sont déclarés inaptes à poursuivre leur activité, pour laisser la centrale de Fessenheim en fonctionnement.
La CGT ne s’était d’ailleurs pas trompée en saluant elle aussi cet accord qui dans les faits ne garantissait pas la fermeture de leur centrale : « Malgré la pression folle mise par l’Élysée et par la ministre de l’Écologie sur les administrateurs indépendants, ceux-ci ont rempli leur mandat qui est de préserver l’intérêt de l’entreprise.« .
Un décret en force ?
Ségolène Royal va alors tenter de faire passer un décret malgré les précautions prises par EDF pour repousser l’échéance, et préfère voir le verre à moitié plein : « Ce qui s’est passé est très important dans l’histoire du modèle énergétique français : pour la première fois, un conseil d’administration d’EDF admet qu’il faut fermer la plus ancienne centrale.« .
Ça, Madame la ministre, ce n'est pas la vérité. Et vous le savez parfaitement. Plus que quiconque même. Et c'est bien bien triste. https://t.co/ltSAIS1WJd
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) April 7, 2017
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