Michèle Alliot-Marie avait laissé les plus fins observateurs de la vie politique française interdits (ou hilares, c’est selon) en se déclarant candidate à la présidentielle de 2017. D’autant plus qu’elle n’excluait pas de bouder la primaire des Républicains – ce qu’elle a fait. Mais pourquoi diable l’ancienne ministre du gouvernement Fillon (successivement à la Défense, […]
Michèle Alliot-Marie avait laissé les plus fins observateurs de la vie politique française interdits (ou hilares, c’est selon) en se déclarant candidate à la présidentielle de 2017. D’autant plus qu’elle n’excluait pas de bouder la primaire des Républicains – ce qu’elle a fait.
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Mais pourquoi diable l’ancienne ministre du gouvernement Fillon (successivement à la Défense, à l’Intérieur, à la Justice et enfin aux Affaires étrangères), se lance-t-elle dans cette aventure en solitaire ?
Une lutte pour la 7e circonscription des Hauts-de-Seine
Le Canard enchaîné révèle les dessous de cette candidature surprise dans son édition du 28 décembre. Il ne s’agit en effet pas seulement de faire « vivre » le gaullisme authentique (comme beaucoup de candidats de droite le prétendent). Selon les sources de l’hebdomadaire, elle chercherait à s’assurer l’investiture par son parti dans la 7e circonscription des Hauts-de-Seine.
Son compagnon, Patrick Ollier, doit en effet la céder pour se consacrer à la présidence de la métropole du Grand Paris, et son suppléant, Eric Berdoati, est dans les starting-blocks pour lui succéder. Un responsable des Républicains confie ainsi :
« Même si MAM n’a aucune chance d’avoir les 500 parrainages, elle emmerde Fillon en lui tapant dessus, et, donc, ça peut finir par marcher. Et, si ça marche, elle retirera sa candidature ».
Elle déclarait pourtant au Monde le 20 juin : « Ceux qui se présentent à la présidentielle doivent être des gens sérieux, prêts à s’investir totalement et convaincus de porter un projet qui est bon pour l’avenir de la France et des Français”…
La commission nationale d’investiture du parti LR doit valider les candidatures pour pour les prochaines législatives le samedi 14 janvier.
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