Un univers virtuel où on peut se faire des amis, créer son entreprise, faire l’amour. Mais si, souvenez-vous Second Life était très à la mode dans les années 2000. Puis on n’en a plus entendu parler. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? La rubrique Pixels du Monde est allée y faire un tour et il y a […]
Un univers virtuel où on peut se faire des amis, créer son entreprise, faire l’amour. Mais si, souvenez-vous Second Life était très à la mode dans les années 2000. Puis on n’en a plus entendu parler. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? La rubrique Pixels du Monde est allée y faire un tour et il y a encore de la vie dans Second Life.
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Le jeu propose donc de vivre une « seconde vie », comme son nom l’indique, de s’inventer un personnage virtuel en contact avec d’autres personnages virtuels. Il a été créé en 2003 par Linden Lab, une entreprise américaine. Second Life connait son heure de gloire au milieu des années 2000. Tout le monde y va et tout le monde en parle. Des militants du Front national y construisent même un bureau politique virtuel qui attire des manifestations d’opposition. Mais Second Life est vite passé de mode. Linden Lab licencie un tiers de ses effectifs dès 2010.
900 000 personnes connectées par mois
Pourtant, depuis quelques temps, on entend que le jeu n’est pas mort. Linden Lab essaie notamment de réinventer la plateforme avec les nouveaux outils de réalité augmenté, comme le casque Oculus Rift.
Selon Le Monde, l’entreprise affirme que 900 000 personnes se connectent encore tous les mois. « Les utilisateurs de Second Life ne collent pas au stéréotype du “gamer” que les gens imaginent parfois. Nous avons une très large représentation des âges, de l’adolescent au senior. Environ 50 % des utilisateurs sont des femmes » explique le PDG de Linden Lab, Ebbe Altberg.
Dans Second Life, « le sexe est omniprésent » explique la journaliste du Monde. Publicité de services sexuels, espaces dédiés au sexe, fantasmes interdits. Mais le jeu est surtout le royaume du « what the fuck », de l’absurdité d’internet où on croise une licorne multicolore, une femme en porte jarretelle qui danse sans musique, des pom-pom girls.
Economie virtuelle, dollars réels
D’autres vivent réellement une seconde vie comme Patty, employé de mairie vers Calais en vrai. Dix ans qu’elle vit à travers son avatar sur Second Life, où elle a rencontré ses compagnons et vécu la mort d’une personne malade virtuellement.
La vie virtuelle a un coût comme la vie réelle. On achète et on vend des choses sur Second Life. On paie un loyer. On vend ses créations. On sous-loue même des appartements. Tout ça avec les « Linden Dollars », la monnaie virtuelle qui se convertit en monnaie réelle. En 2006, Anshe Chung est devenue la première millionaire de Second Life, à coups d’investissements immobiliers.
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