En plus d’annoncer sa candidature à la présidentielle 2017 (ô surprise !), Nicolas Sarkozy profite de son livre Tout pour la France paru mercredi 24 août chez Plon pour détailler son programme. Comme le rapporte Le Monde, trois pages sont consacrées à ses projets dans le secteur des médias. Ses deux propositions-phares avaient été dévoilées une première […]
En plus d’annoncer sa candidature à la présidentielle 2017 (ô surprise !), Nicolas Sarkozy profite de son livre Tout pour la France paru mercredi 24 août chez Plon pour détailler son programme.
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Comme le rapporte Le Monde, trois pages sont consacrées à ses projets dans le secteur des médias. Ses deux propositions-phares avaient été dévoilées une première fois lors d’une convention organisée le 9 juin dernier par son parti, Les Républicains : le retrait au CSA de la nomination des présidents d’audiovisuel public, et la réduction de la publicité à Radio France et France Télévisions.
Bye-bye le CSA
Dans Tout pour la France, Nicolas Sarkozy ne mâche pas ses mots à l’encontre du CSA et assure vouloir « mettre un terme à la triste farce des nominations » afin de « changer une nouvelle fois le système« . L’ancien président souhaiterait confier cette responsabilité aux commissions parlementaires chargées du secteur des médias, qui exerceraient « l’essentiel des compétences » du CSA, qui semblerait donc voué à disparaître…
Sarkozy s’attaque une fois de plus à la publicité (rappelons que son quinquennat avait été marqué par la suppression de la publicité en soirée sur les antennes de France TV) en souhaitant sa disparition « des écrans et des ondes radio du service public« . « La dérision, la polémique, l’investigation racoleuse ont trop souvent pris le pas sur la découverte, la science, la culture » écrit le candidat en guise d’argumentaire.
Or, comme le souligne Le Monde, sans publicité, le service public se verrait dans l’obligation de diminuer sa présence. Ce que le candidat assume, assurant même qu' »il y a sans doute une chaîne de trop ». Quant au lancement de la chaîne France Info, prévue pour le 1er septembre, Sarkozy n’y voit pas d’utilité dans la mesure où « il y a déjà trois chaînes d’info gratuites et TNT ».
Une telle suppression de la publicité sur le service public permettrait, cela va sans dire, aux groupes privés comme TF1, M6 ou Canal+ de récupérer une partie de ce chiffre d’affaires, qui s’élève actuellement à 40 millions d’euros annuels pour Radio France et 320 millions pour France Télévisions.
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