L’un des deux auteurs de l’attaque de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray venait tout juste de sortir de prison. L’information, publiée par l’hebdomadaire Marianne soulève de nombreuses questions. L’un des deux suspects, un homme de 19 ans, dont les initiales seraient A.K, avait essayé de rejoindre la Syrie en 2015. Bien que connu des services de police, fiché S, […]
L’un des deux auteurs de l’attaque de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray venait tout juste de sortir de prison. L’information, publiée par l’hebdomadaire Marianne soulève de nombreuses questions. L’un des deux suspects, un homme de 19 ans, dont les initiales seraient A.K, avait essayé de rejoindre la Syrie en 2015. Bien que connu des services de police, fiché S, sous liberté conditionnelle depuis quatre mois et sous la surveillance d’un bracelet électronique selon Libération, il a pu commettre son crime, sans être inquiété.
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Permission de sortie chaque jour de 8h30 à 12h30
En mai 2015, il tentait pour la deuxième fois de rejoindre la Syrie. De retour en France, il a bénéficié d’une mesure de liberté conditionnelle. Selon Marianne, le parquet a tenté de faire appel de cette mesure, en vain. Le jeune homme sera libéré, avec permission de sortie chaque matin entre 8h30 et 12h30. C’est donc pendant sa permission de sortie qu’il aura commis, ce mardi matin, l’horreur, aux alentours de 9h45.
C’est après les attentats de janvier 2015 que A.K. aurait commencé à se radicaliser. En mars 2015, il aurait aidé un mineur de la commune à rejoindre la Syrie. Lui même tente le voyage le 23 mars, en passant par la Bulgarie puis la Turquie. Il sera arrêté à Munich puis expulsé vers France, où il est placé sous contrôle judiciaire au domicile de ses parents, toujours à Saint-Étienne-du-Rouvray. Chaque semaine, il doit aller signer un registre au commissariat.
Deuxième tentative de départ vers la Syrie à tout juste dix-huit ans
Le 11 mai 2015, il fête ses dix-huit ans et tente un second départ pour la Syrie, via l’aéroport de Genève où il embarque avec la carte d’identité d’un cousin. Le 13 mai, les services de renseignement français émettent donc à son encontre une fiche S. Le garçon est arrêté dès son arrivée en Turquie, expulsé en Suisse puis extradé vers la France où il sera incarcéré jusqu’au 22 mars.
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