L’affaire entre Donald Trump et la Russie est loin d’être terminée. Selon les informations du Washington Post de son édition du lundi 31 juillet, le président américain aurait dicté à son fils, Donald Trump Jr, le récit de sa rencontre avec une avocate russe en 2016, en plein milieu de la campagne électorale. Du côté […]
L’affaire entre Donald Trump et la Russie est loin d’être terminée. Selon les informations du Washington Post de son édition du lundi 31 juillet, le président américain aurait dicté à son fils, Donald Trump Jr, le récit de sa rencontre avec une avocate russe en 2016, en plein milieu de la campagne électorale. Du côté de l’équipe du président on craint qu’il ne soit « dans une position juridique dangereuse ».
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Des consignes dictée depuis l’Air Force One
Mi-juillet, le fils de Donald Trump avait reconnu avoir rencontré en 2016 Natalia Veselnitskaya, une avocate qu’on lui avait présenté comme étant une émissaire du gouvernement russe, et qui possédait des informations compromettantes concernant Hillary Clinton. Jared Kushner, le gendre du président, et son directeur de campagne, Paul Manafort, étaient présents lors de cette rencontre.
« Il est très vite apparu qu’elle n’avait aucune information intéressante » et qu’elle était en réalité venue échanger sur l’adoption d’enfants russes par des couples américaines dans le cadre d’un programme suspendu par le président russe, Vladimir Poutine, avait alors expliqué Donald Trump Jr. Une déclaration dictée par Donald Trump lui-même si l’on en croit le Washington Post qui cite plusieurs personnes liées à l’affaire.
Selon le journal, les conseillers juridiques du président auraient cherché à faire passer cette rencontre pour un piège tendu par l’équipe de la candidate démocrate. Le président aurait ainsi donné ces consignes à son fils alors qu’il se trouvait à bord d’Air Force One, en rentrant du sommet du G20 qui s’est déroulé les 7 et 8 juillet dernier à Hambourg, en Allemagne.
« C’était… inutile »
« C’était… inutile », a confié anonymement au Washington Post l’un des conseillers du président. « Il ne pense pas que c’est dangereux sur un plan juridique, il voit ça comme un problème politique qu’il doit résoudre lui-même », a-t-il ajouté.
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