Un plan de dopage national, géré par le gouvernement russe, a-t-il été mis en place pendant les Jeux olympiques de Sotchi à l’hiver 2014 ? C’est ce qu’affirme le New York Times, qui a pu interviewer le directeur du laboratoire antidopage national en poste à cette époque, Grigory Rodchenkov, acteur et témoin clé des événements. Après deux […]
Un plan de dopage national, géré par le gouvernement russe, a-t-il été mis en place pendant les Jeux olympiques de Sotchi à l’hiver 2014 ? C’est ce qu’affirme le New York Times, qui a pu interviewer le directeur du laboratoire antidopage national en poste à cette époque, Grigory Rodchenkov, acteur et témoin clé des événements.
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Après deux semaines de compétition du 7 au 23 février 2014, la Russie était la nation qui avait remporté le plus de breloques lors des JO d’hiver avec 13 médailles d’or, devant la Norvège et le Canada. Selon le quotidien américain, plusieurs dizaines de sportifs russes auraient bénéficié d’un programme de dopage soutenu par le gouvernement. Grigory Rodchenkov en personne aurait élaboré un « cocktail » de 3 drogues qu’il aurait ensuite donné à « des douzaines d’athlètes » de son pays.
Echanger des flacons d’urine la nuit
La nuit, des équipes des services secrets ainsi que des experts antidopage auraient échangé les échantillons d’urine dopée avec de l’urine « propre » récoltée « des mois avant les JO« . Jusqu’à une « centaine » d’échantillons auraient été concernés par cette pratique.
Après les JO de Sotchi, Rodchenkov a reçu la médaille de « l’Ordre de l’amitié », une reconnaissance russe, des mains de Vladimir Poutine. L’ancien directeur de laboratoire s’est depuis exilé à Los Angeles, après qu’une enquête a mis au jour, il y a 6 mois, son rôle dans le dopage de nombreuses compétitions sportives russes.
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