Roger Federer n’est pas connu pour être un joueur très caractériel. McEnroe, oui, ou plus récemment Andy Murray, mais pas Roger. Chez le numéro 2 mondial, victoires et défaites se célèbrent de manière sobre. Alors, voir le champion suisse crier “Shut Up !” (ou “Ferme là !“, en VF) à l’intention du public lors de […]
Roger Federer n’est pas connu pour être un joueur très caractériel. McEnroe, oui, ou plus récemment Andy Murray, mais pas Roger. Chez le numéro 2 mondial, victoires et défaites se célèbrent de manière sobre. Alors, voir le champion suisse crier « Shut Up ! » (ou « Ferme là !« , en VF) à l’intention du public lors de l’édition 2012 de Roland-Garros reste une image forte, saisissante.
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http://www.youtube.com/watch?v=rHVheQsmJK8
Trois ans plus tard, le site FranceTV Info se pose la question : le public parisien est-il le pire du monde ? Si l’interrogation à de quoi faire tiquer, elle semble être consensuel dans le monde du tennis. « Il n’y a qu’une catégorie de supporters pires que les Français, ce sont les Parisiens, » déplorait, par exemple Toni Nadal, oncle et coach de Rafael, après l’unique défaite de l’Espagnol sur la terre battue de la porte d’Auteuil, en 2009.
La faute à un public inculte ? Peut-être bien, oui. Car avant 15 heures, les tribunes sont souvent clairsemées. Une fois parvenus aux gradins, les Parisiens font beaucoup de bruit, comme dans un stade de foot, multipliant les olas. Sur le forum Tennisforum, un connaisseur de la petite balle jaune se moque ouvertement des Français. »C’est toujours très drôle quand un Français tente un « popopopolopo » dans les tribunes de Wimbledon, suivi d’un gros silence gêné, quelques ricanements et pas mal de regards courroucés, » souligne l’internaute.
Si cette inculture pourrait être liée à la démocratisation du tennis depuis quelques décennies à peine, le journaliste de FranceTv Info rappelle que dès les années 1950, des actes de hooliganismes avaient été commis dans l’enceinte de la porte d’Auteuil – des jets de pierres sur Rod Laver, pourtant parmi les plus grands de ce sport.
D’autant que ce ne sont pas les joueurs les plus impétueux qui sont généralement victimes du courroux francilien. D’abord ceux qui gagnent, ils ennuient le public – à l’image d’un Nadal en 2009. Mais aussi les Français. Pour eux, le soutien n’est pas indéfectible, il se mérite. La preuve avec Gustavo Kuerten, et son coeur pour remercier le public du Central:
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