Cela ressemble au scénario d’un film d’espionnage de série B ou l’intro d’un James Bond. Dans la galerie marchande de l’aéroport de Kuala Lumpur, en Malaisie. Deux femmes se rapprochent d’un homme d’une quarantaine d’années et l’aspergent à l’aide d’un spray avant de s’enfuir. L’homme décède durant son transfert vers un hôpital. On apprendra qu’il […]
Cela ressemble au scénario d’un film d’espionnage de série B ou l’intro d’un James Bond. Dans la galerie marchande de l’aéroport de Kuala Lumpur, en Malaisie. Deux femmes se rapprochent d’un homme d’une quarantaine d’années et l’aspergent à l’aide d’un spray avant de s’enfuir.
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L’homme décède durant son transfert vers un hôpital. On apprendra qu’il s’agit de Kim Jong-nam, demi-frère du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un.
Disgrâce et exil
Agé de 45 ans, Kim Jong-nam était le fils aîné du dirigeant Kim Jong-il, mort en décembre 2011. Considéré comme l’héritier potentiel de ce dernier, il était tombé en disgrâce au profit de son jeune demi-frère. Cette disgrâce serait due, raconte-t-on, à une tentative rocambolesque de pénétrer au Japon avec un faux passeport dominicain afin de réaliser son rêve – assez peu communiste – de visiter Disneyland.
Depuis il vivait en semi-exil, et était réputé pour ses goûts de luxe et ses aventures de playboy. Plus sérieusement, il était considéré comme un partisan de réformes dans son pays. En particulier il s’était affirmé opposé au mode de succession dynastique du pouvoir.
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